Lancé par Sun Microsystems en septembre 2001, le consortium Liberty Alliance, qui vise à définir un modèle d’identification sur Internet, présentera la semaine prochaine deux ébauches de nouvelles spécifications. Parallèlement, il soumet à l’OASIS (Organization for the advancement of structured information standards), consortium international placé sous l’égide de l’ONU, en vue d’une standardisation, les premiers résultats de ses travaux qui ont abouti en juin 2002 à l’élaboration d’une spécification technique. Ce faisant, la Liberty Alliance amende une position précédente selon laquelle le consortium affirmait, fort de 160 membres, que ses travaux étaient standard de facto.
Entre les deux camps, le clivage se creuse
La spécification dont il est question consiste à mettre en oeuvre une approche de type single sign-on afin de permettre à un internaute d’avoir un seul compte utilisateur pour accéder à tous les sites Web réclamant une identification. On parle à ce sujet d’identité fédérée. Cette spécification devrait être prise en compte par l’OASIS pour élaborer SAML 2.0 (Security Assertion Markup Language), prochaine version du standard de gestion des droits des utilisateurs. Il faut rappeler que ni IBM ni Microsoft ne sont membres du consortium Liberty Alliance et travaillent de leur côté à leur propre spécification d’identité fédérée à partir d’un standard relatif aux services Web, WS-Security, qui a été soumis à l’OASIS. Sun a participé à son élaboration mais ne l’a pas exploité pour définir sa spécification d’identité fédérée. Le fait que les deux camps ? Liberty Alliance d’un côté, Microsoft et IBM de l’autre – travaillent sur des bases techniques différentes semble condamner par avance une éventuelle convergence de leurs travaux et par conséquent l’émergence d’un vrai standard, c’est-à-dire non seulement estampillé comme tel par un organisme habilité à le faire mais également unanimement adopté par l’industrie.
Quant aux nouvelles spécifications sur lesquelles Sun travaille, elles visent à donner aux internautes la possibilité d’autoriser les éditeurs de services en ligne à utiliser leurs données personnelles selon des règles définies par les premiers. Elles reposent sur WS-Security.
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