AIM, le service de messagerie instantanée d’AOL est une nouvelle fois victime d’une infection virale, a révélé en début de semaine la société de sécurité FaceTime Communications. Un ver baptisé W32.pipeline se propage sur AIM avec pour conséquence la prise de contrôle distante du PC infecté ainsi que l’installation potentielle de chevaux de Troie et de rootkit. Le ver se propage en s’envoyant automatiquement aux contacts trouvés sur le service de communication.
La bestiole en question se présente en pièce jointe d’un message qui, à partir d’une accroche parfaitement anodine (de type « Est-ce que je peux mettre cette photo de toi sur mon blog? »), invite l’internaute à télécharger une image qui dissimule en fait le fichier exécutable image18.com. L’exécution de ce fichier provoque l’installation du programme csts.exe dans le répertoire System32 de Windows.
Une fois infecté, le PC télécharge d’autres agents indésirables, via le réseau IRC, et est susceptible de lancer nombre d’opérations embarrassantes comme l’envoi de spam, l’activation de requêtes à répétition dans le cadre d’une attaque par déni de service ou encore lors d’opération de fraude aux clics (qui consiste à cliquer sur les bannières publicitaires en ligne d’un concurrent afin d’épuiser sa campagne marketing sans lui permettre d’en tirer aucun bénéfice).
Selon FaceTime, Pipeline innove par son intention à faire des ordinateurs infectés des éléments fidèles de réseaux zombies. Le potentiel de puissance ainsi dégagé est proposé par les pirates sous forme de services à des personnes peu scrupuleuses. « L’emphase de ce nouveau vers n’est pas tant dans les fichiers qu’il installe sur les ordinateurs, mais plutôt la façon dont ces fichiers sont installés sur le système », estime Chris Boyd, directeur de recherche chez FaceTime. « […] Ici, les motivations des individus malintentionnés semblent se baser sur l’alignement de plus de liens possibles pour assurer la mise en place d’un canal constant qui peut être contrôlé par leur réseaux de botnet escrocs. »
Selon l’entreprise, la seule parade pour éviter l’infection à ce jour est de ne pas cliquer sur une pièce jointe sans s’être assuré de son innocuité auprès de son expéditeur. « Actuellement, les antivirus les plus courants ne fournissent pas de protection contre W32.pipelineworm », souligne FaceTime.
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…