La plate-forme de blogs WordPress soutenue par le New York Times
Le groupe de presse américain a participé à une levée de fonds de près de 30 millions de dollars pour développer l’outil de blogging open source.
Cela fait longtemps que l’on a pas assisté à une levée d’une plate-forme de blogging. WordPress vient de réussir un coup de force en réalisant un tour de près de 30 millions de dollars (environ 20 millions d’euros).
Cela fait longtemps que l’on a pas assisté à une levée d’une plate-forme de blogging. WordPress vient de réussir un coup de force en réalisant un tour de près de 30 millions de dollars (environ 20 millions d’euros).
Cet apport d’argent intervient alors qu’Automattic avait décliné une offre d’acquisition il y a quelques mois. Le montant de la transaction se situait entre 150 et 200 millions de dollars, rapporte le Wall Street Journal.
Un marché qui reste ultra-compétitif
WordPress est plus connu par les particuliers pour sa plate-forme de blogs gratuite. Elle rencontre aussi un certain succès du côté des professionnels qui souscrivent aux « corporate blogs » de WordPress. Parmi ses clients, on trouve GigaOM, Fox, Fortune ou CNN.
Toni Schneider, l’un des dirigeants chez Automattic, a souligné que les fonds serviront notamment à embaucher des ingénieurs et à développer de nouveaux services comme un filtre anti-spam et une messagerie.
Ces investissements sont attendus sur un marché ultra compétitif. On y compte au moins trois acteurs importants : WordPress, Blogger (propriété de Google), et TypePad (Six Appart).
Le New York Times se montre très intéressé par un approfondissement de la coopération avec la plate-forme de blogs, en particulier dans le domaine de l’agrégation. « Nous considérons le blogging comme une forme de publication comme les autres », explique Martin Nisenholtz.
Le vice-président de la division interactive du groupe de presse évoque la possibilité de présenter des contributions de blogs issues de WordPress aux côtés des sujets écrits par des journalistes de la rédaction sur Nytimes.com.