La Playstation 2, une arme de guerre

Si les acheteurs nippons de Playstation 2 sont repus de jeux vidéos et de films en DVD, ils peuvent toujours se rabattre sur le pilotage réel d’un missile de croisière Tomahawk. En effet, pour le gouvernement japonais, la puissance de la console, en particulier du processeur graphique Emotion Engine, est telle que détourné de son usage de base, elle peut se transformer en arme de guerre redoutable. En effet, la console dispose de tout les éléments pour reconstituer le coeur d’un système de guidage de missile. Une possibilité tout théorique quand on sait le mal que les concepteurs de jeux ont à programmer correctement sur cette machine.

Commercialement, cette décision du Ministère japonais du commerce extérieur signifie qu’à partir de deux machines exportés hors de l’archipel, les grossistes devront demander une autorisation administrative pour ne pas se retrouver hors la loi. Les représentants de Sony en France n’était pas disponible pour commenter cette décision.

Le même genre de mésaventure était déjà arrivé à Apple lors du lancement du G4 (voir édition du 2 septembre 1999). Le gouvernement américain avait considéré que l’exportation de ces ordinateusr dans certains pays comme l’Iran ou la Corée du Nord pouvait être préjudiciable pour la sécurité intérieure et par conséquent avait restreint la diffusion de G4 dans certains pays seulement.

D’autre part, d’après nos confrères de Bloomberg, citant un officiel anonyme de la firme nippone, la version américaine de la Playstation 2 devrait être présentée à l’E3 (Electronic Entertainment Expo) le mois prochain à Los Angeles. Principale différence avec le modèle japonais, la console comportera d’origine un modem et un disque dur. De quoi venir concurrencer Sega sur le marché qui lui réussit le mieux, les Etats Unis. En revanche, aucun prix pour l’instant n’a été dévoilé concernant ce modèle passablement plus complet en terme d’équipements. On ne sait pas non plus si la version européenne bénéficiera de caractéristiques identiques.