La Poste cherche à stimuler l’écosystème start-up de l’Internet des objets

La Poste apporte son soutien à la Cité de l’Objet Connecté inaugurée aujourd’hui à Angers, en présence du Président de la République François Hollande.

Elle fait partie des 17 contributeurs financiers au projet (entreprises, opérateurs télécoms, fonds d’amorçage…) présenté comme un « accélérateur industriel ».

Au travers de sa Branche numérique et de sa filiale Docapost (solutions documentaires, échanges numériques), La Poste saisit l’occasion pour lancer son concours national « French IoT ».

A partir d’une pré-sélection de 100 start-ups connectées au Hub Numérique (« plateforme universelle » dédiée à l’Internet des objets conçue par La Poste), le groupe postal s’engage à « soutenir » de manière plus intensive une quinzaine d’entre elles avec des pôles de compétitivité et de grandes entreprises.

Le top départ est donné dans quatre régions : Pays de Loire, Aquitaine, Ile-de-France et Nord-Pas-de-Calais.

« Le concours ‘French IoT’ s’adresse aux start-up et ETI françaises de l’Internet des Objets : Smart car, Smart Home, Smart building, E-santé, Transition énergétique, Smart city, E-commerce…Autant de secteurs qui nous semblent les plus matures et les plus cohérents avec le positionnement du groupe », commente David De Amorin, Directeur de l’innovation de Docapost qui nous a transmis quelques éléments par e-mail.

Quelle dotation pour les start-up lauréates du « concours French IoT » ? Elles bénéficieront « d’un soutien financier » pour développer un concept de service et d’un espace pris en charge par La Poste lors du prochain CES de Las Vegas (janvier 2016).

L’appel à projets est disponible en ligne. Les start-up intéressées peuvent s’inscrire jusqu’au 23 juillet via un espace dédié du site Internet de La Poste.