« La R2 de Windows Server 2008 offre une vraie synergie avec Windows 7 »
L’OS pour serveur de Microsoft offre des fonctionnalités avancées pour les entreprises, comme DirectAccess et Branch Cache, ainsi que la V2.0 de son outil de virtualisation Hyper-V.
En promettant l’arrivée la R2 de Windows Server 2008 le même jour que Windows 7, c’est-à-dire dès le 22 octobre prochain, Microsoft veut faire de ces deux OS le couple de l’année. « La R2 de Windows Server 2008 offre une vraie synergie avec Windows 7 », affirme Alain Le Hegarat, chef de marché Windows Server. « Nous voulons optimiser cette complémentarité entre le produit client et le produit serveur. Ainsi, le R2 se dote de vraies innovations », estime-t-il.
Ce lots d’améliorations dans la R2 de WS 2008 est une façon d’inciter les entreprises à renouveler leur parc de serveurs, quand on sait que 4 à 5% des serveurs en France tournent encore sous une version de Windows Server 2000… Il s’agit aussi d’un vrai challenge pour l’éditeur : en effet, les grands comptes renouvellent leur matériel tous les quatre ans, alors que pour les PME-PMI, cette mise à jour du parc informatique ne s’opère que tous les sept à huit ans.
Microsoft a construit la nouvelle architecture de la deuxième mouture de Windows Server 2008 en « bâtissant des fondations solides, à travers une montée en charge et une disponibilité accrues basées sur des configurations matérielles autour d’un noyau de 64 bits », explique Damien Buisson, chef de produits Windows Server.
L’accès à distance au SI de l’entreprise et les environnements distribués pointés du doigt
Des fonctionnalités supportées par Windows 7 trouvent parallèlement leur place dans l’OS pour serveurs de Microsoft, à l’image de DirectAcess et Branch Cache. Totalement paramètrable, DirectAccess se destine aux employés nomades, et leur permet d’accéder directement au réseau de l’entreprise à distance, avec le même niveau de sécurité que s’ils se trouvaient sur leur poste interne. Le collaborateur en déplacement peut ainsi avoir automatiquement accès aux ressources de son entreprise. « Ces accès à distance dispense ainsi de la création d’un VPN », argumente Damien Buisson. « Le travail de l’administrateur est aussi simplifié : il peut ainsi aussi appliquer et maîtriser la politique de sécurité de l’entreprise sur son parc de PC nomades ».