SoftScan attend une hausse de 40 % du nombre de spams en septembre à l’occasion de la rentrée des classes.
L’éditeur de solutions de sécurité a d’ores et déjà observé une » augmentation spectaculaire » ces derniers jours face à des spammeurs qui perfectionnent leurs techniques avec des cartes électroniques (ou e-cards) et des spams document.
De nouveaux types de spams ont commencé à circuler ces derniers mois grâce aux efforts des spammers pour trouver des solutions permettant de contourner les filtres de protection.
Certains spammeurs incorporent désormais des messages dans différents formats de document (PDF, fichiers Word et Excel).
Les analystes ont également observé une hausse significative des spams par cartes électroniques : les utilisateurs reçoivent un e-mail contenant un lien vers une carte électronique prétendument envoyée par un ami ou un membre de la famille.
« C’est un schéma que nous avons observé les années précédentes, mais tout porte à croire que le mois de septembre de cette année verra la plus forte augmentation jamais enregistrée », commente Diego d’Ambra, directeur technologique chez SoftScan.
« Bien que nous ne puissions pas prédire avec une certitude absolue que cette tendance à la hausse du nombre de spams en septembre se poursuivra, certaines indications le laissent supposer.
« Les spammers améliorent constamment leurs méthodes pour contourner les filtres. L’automne dernier était marqué par le spam image, mais ils ont cette année tourné leur attention sur le spam par document et carte électronique. «
Les pirates visent fréquemment les étudiants à la rentrée des classes, nombreux à emmener involontairement des ordinateurs portables déjà infectés par des programmes malveillants qui se propageront dès qu’ils se connecteront au réseau local.
« Les habitudes de navigation des étudiants en font la cible idéale pour les auteurs de malwares », explique Diego d’Ambra. « Les utilisateurs négligents qui surfent sur Internet, passent du temps dans les forums de discussion et jouent à des jeux en ligne sans protection suffisante seront inévitablement infectés, généralement à leur insu. »
L’expert poursuit : « Ces machines font probablement déjà partie d’un botnet avant d’être amenées sur le campus, offrant un accès facile aux vastes ressources de toute institution qui ne serait pas suffisamment protégée. »
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 22 août 2007
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