« De votre ordinateur, vous semblez offrir aux autres de la musique protégée par des droits d’auteur… Quand vous violez la loi, vous vous exposez à des sanctions légales. Il existe un moyen simple d’éviter ce risque : NE VOLEZ PAS DE LA MUSIQUE. » Si ce message est venu s’afficher (dans sa version anglaise) sur votre écran, c’est que vous êtes un adepte assidu du partage de fichiers en réseau peer-to-peer (P2P) et que la Recording industry association of America (RIAA) vous a repéré. L’association lobbyiste de l’industrie musicale américaine vient en effet de lancer une campagne, qualifiée de « pédagogique », qui vise directement les utilisateurs de Kazaa, Morpheus et autres Grokster. Une campagne qui démarre quelques jours après le récent procès contre les éditeurs de réseau P2P et perdu par la RIAA (voir édition du 28 avril 2003). L’autorité judiciaire avait reconnu l’existence du piratage en ligne mais n’avait pas fait supporter cette responsabilité aux éditeurs. Forte de ce constat, et malgré sa décision de faire appel, la RIAA interpelle donc directement les internautes partageurs de fichiers musicaux, notamment.
Pour atteindre ses cibles, la RIAA exploite la fonction de messagerie instantanée, ou chat, des applications de partage qui permet aux utilisateurs de communiquer directement entre eux en mode texte. Et pour les repérer, l’association américaine effectue des requêtes à partir d’une centaine de titres musicaux les plus en vogue du moment. Pour éviter d’être importuné par les messages de la RIAA, il suffit donc de décocher l’option d’utilisation de la fonction chat. On ignore pour le moment si la campagne de la RIAA s’adresse au monde entier ou si elle est limitée au seul territoire américain, mais l’organisation de défense des intérêts musicaux a annoncé vouloir adresser jusqu’à 1 million de messages par semaine. A ce rythme, il faudra quelques années rien que pour « informer » les utilisateurs de Kazaa, dont le logiciel a été téléchargé plus de 200 millions de fois.
Des moyens limités
Informer et, surtout faire peur, telle semble être la stratégie de la RIAA qui ne peut pas faire beaucoup plus. Car, a priori, elle n’a pas la possibilité de connaître l’identité de l’utilisateur visé. Il faudrait relever l’adresse IP de la machine et demander au fournisseur d’accès de l’utilisateur de lui fournir les coordonnées de son client. Ce que peut tout à fait refuser le FAI. Dans ce cas, il faudrait que la RIAA attaque le FAI en justice pour obtenir le nom de l’utilisateur soupçonné… avant de l’attaquer à son tour au tribunal. Si la démarche peut se justifier pour quelques cas, elle risque d’être financièrement très lourde à supporter à grande échelle. Rappelons que, rien qu’aux Etats-Unis, plus de 60 millions de personnes téléchargent de la musique en ligne (voir édition du 2 avril 2003). La RIAA prend surtout le risque de s’attirer les foudres des plus virulents défenseurs du partage de fichiers en ligne que ce type de « menaces » n’effraie plus depuis longtemps.
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