La start-up Envivio prend ses aises en Bourse

Après douze ans d’exercice en qualité de spécialiste de la distribution de contenus multimédia, la start-up franco-américaine Envivio annonce, en date du 25 avril, son introduction en Bourse, à l’appui de 7 755 000 actions vendues au prix public de 9 dollars.

Partie de ce capital, en l’occurrence quelque 1 255 000 actions, émane de divers actionnaires, qui mèneront leurs transactions en parallèle, sans commission, sous la houlette du fonds Goldman, Sachs & co, secondé de Deutsche Bank Securities et Stifel Nicolaus Weisel.

Désormais cotée au NASDAQ, la société Envivio, issue des laboratoires de recherche de France Telecom, compte poursuivre son expansion à l’international.

Témoin cet apparent antagonisme dont elle a su faire sa marque de fabrique, entre un centre de R&D situé en Bretagne et un siège social basé à San Francisco (Californie).

Ses fondateurs, parmi lesquels l’actuel P-DG Julien Signès, se sont fait connaître de par leur contribution à l’émergence du standard MPEG-4.

Les quelque 110 employés présents sur le site rennais poursuivent les innovations sur ce front, pour proposer des solutions de gestion des flux audiovisuels à travers les étapes de leur cheminement.

Réception brute en entrée, routage, transfert par SDI, IP ou analogique, encodage, distribution réseau et mise à disposition de l’utilisateur final, en streaming ou par hébergement sur serveur : autant de paramètres avec lesquels doit composer Envivio.

Au rang des applications, la télévision en direct jusque sur les plates-formes mobiles, la vidéo à la demande sur tout appareil connecté, mais aussi des démarches localisées, comme ce travail de fond sur le protocole terrestre ISDB-Tb, répandu en Amérique du Sud.

Envivio s’est également impliqué dans le lancement de la TV en haute définition sur les offres ADSL de Free. C’était en 2005. Orange avait suivi, en partenariat avec l’Open de tennis de Roland-Garros.

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