La technologie jet d’encre de HP dans la conception de patches épidermiques
C’est le choix d’une société irlandaise de conditionnement de médicaments
pour fabriquer des patches dotés de micro-aiguilles. Sans douleur?
Crospon, entreprise basée en Irlande et spécialisée dans le conditionnement de médicaments, a signé un accord de licence pour utiliser la technique d’impression jet d’encre de HP dans des patchs épidermiques. Appliqués sur la peau, ces patches permettent de diffuser de manière contrôlée et sans douleur des médicaments.
Si les patches actuels fonctionnent relativement bien dans le cadre des programmes de sevrage pour les fumeurs, ils seraient inappropriés pour la diffusion d’autres types de médicaments. En effet, ils fonctionnent selon un principe d’absorption du médicament par l’organisme à travers la peau (d’où le terme de patch « transdermiques »). Or, la peau constitue une barrière naturelle dans la plupart des cas autres que la nicotine.
Le patch de Crospon utilise lui des aiguilles microscopiques qui traversent tout simplement la peau. « Ce procédé réduit de façon radicale les inconvénients des aiguilles hypodermiques traditionnelles, et permet d’utiliser cette technique pour une bien plus grande variétés de substances« , souligne l’entreprise créée en 2006.
Un procédé directement issu des technologies HP d’impression jet d’encre. Une technologie breveté pour laquelle Crospon a signé un accord de licence qui lui permettra de fabriquer et vendre cette nouvelle génération de patch aux entreprises pharmaceutiques. Crospon assurera notamment l’assistance technologique.
Que les hypocondriaques se rassurent. L’échelle microscopique des aiguilles mises au point par HP pour ses imprimantes rend totalement indolore l’application du patch. Du moins selon Crospon.