La voix sur IP victime des rumeurs
Selon le constructeur de boucles IP optiques Dynarc, les responsables IT ont tort de se tenir à l’écart de la voix sur IP du fait de problèmes liés à la qualité de service. Il semble qu’un certain nombre de préjugés sur cette technologie nuisent à son développement.
Frederik Hanell, vice-président marketing de Dynarc, pense que les progrès technologiques permettront de supprimer les interférences, les pertes de données et les temps de latence qui perturbent les appels en voix sur IP (VoIP). La société affirme que ses routeurs apportent des améliorations sensibles dans la transmission vidéo et les échanges en VoIP. « Nous, constructeurs, sommes soucieux de la qualité de service (QoS) car nous reconnaissons qu’il s’agit d’un problème crucial. Cependant, il est possible actuellement de garantir une haute qualité de service sur les réseaux locaux et les réseaux étendus », a-t-il indiqué. « Les préjugés sur la VoIP favorisent des entreprises en place comme British Telecom. La VoIP permet de faire des économies significatives que les nouveaux venus dans les télécoms peuvent répercuter sur les tarifs proposés à leurs clients, » a-t-il ajouté.
Une mauvaise réputation
Claire Cook, directeur de recherche chez Rhetorik market intelligence, affirme que des études ont confirmé que les utilisateurs fuient la VoIP car ils ne croient pas que cette technologie puisse offrir la même qualité que les appels via les fils de cuivre. « Il y a de nombreuses rumeurs autours de la VoIP. Environ la moitié des responsables IT que nous avons interrogés pensaient qu’elle offrait une moins bonne qualité que l’ISDN, bien qu’ils ne l’avaient jamais essayée », a-t-elle indiqué.
Claire Cook explique que 59 % des responsables IT sont soucieux du manque de maturité de la VoIP et pensent que cette technologie est encore trop jeune. « Les fournisseurs de services vont avoir beaucoup de travail pour convaincre les sociétés que la VoIP est un service arrivé à maturité, qui permet des appels de bonne qualité ainsi que des économies significatives. Mais les responsables IT sont également peu disposés à abandonner le réseau téléphonique public déjà en place. »