Deux assureurs (Allianz, Groupama), une société de gestion (OFI Asset Management), une banque (RCI Bank and Services) et quatre start-up (BELEM, Scorechain, Stratumn, Utocat) : ils sont autant à rejoindre officiellement les rangs de LaBChain… tout du moins sur le papier.
Dans les faits, sept de ces huit partenaires étaient déjà – au moins depuis novembre dernier, en l’occurrence – dans la boucle de ce consortium monté par la Caisse des dépôts et consignations comme un « laboratoire d’innovation dédié aux architectures de consensus décentralisé ».
Seul OFI Asset Management ne figurait pas dans la communication de l’époque, relayée, entre autres, par La Correspondance économique (groupe Société Générale de Presse) dans une lettre d’information que la Banque de France avait reprise à l’occasion d’une revue de presse.
Chargé du numérique à la Caisse des dépôts, Philippe Dewost pilote l’initiative LaBChain. Fin janvier, il annonçait, sur Twitter, « 28 partenaires ».
Au dernier pointage officiel, il n’est plus question que de 26 membres ; avec un point d’interrogation sur le CNAM, qui est vraisemblablement sorti du cercle.
Pas d’autres défections à recenser par rapport aux 19 partenaires annoncés à l’automne, lorsque LaBChain avait dévoilé un cas d’usage axé sur l’utilisation de la blockchain Ethereum pour réduire le risque de crédit.
Le Crédit Agricole, CNP Assurances et Natixis Asset Management Finance (groupe BPCE) se sont associées à la SSII OCTO Technology pour mener cette expérimentation qui vise à alléger, par la création d’une fonction de chambre de compensation, les coûts liés aux différents aspects de la gestion du collatéral non cash* associé aux prêts-emprunts de titres.
LaBChain avait présenté, en mai 2016, un premier cas d’usage sur l’identité numérique et les problématiques de connaissance client. Ou comment, dans le cadre de transactions sur une blockchain, identifier les intervenants, puis partager les données de façon sécurisée entre les parties prenantes.
En tant que dépositaire des fonds des notaires et des consignations, la Caisse des dépôts est concernée au premier chef par ces problématiques. Dans le cadre de l’initiative LaBChain, elle cherche le meilleur moyen d’intégrer les architectures de consensus décentralisé dans l’économie française, face au dynamisme du marché nord-américain.
Parmi les « nouveaux entrants », on soulignera que derrière RCI Bank and Services se cache RCI Banque S.A., banque française détenue à 100 % par le groupe Renault et spécialisée dans les financements et services automobiles. Elle rejoint BNP Paribas, le Crédit Agricole, Groupe BPCE, La Banque Postale et Société Générale. Du côté des assureurs, on retrouve Allianz, Aviva France, AXA, CNP Assurances, Groupama et MAIF.
* Défini comme l’ensemble des actifs, titres ou liquidités que le débiteur remet en guise de garantie au créditeur et que ce dernier peut conserver en cas de défaillance de l’autre partie, afin de se dédommager de la perte financière subie.
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