La thrombose sera-t-elle bientôt considérée comme une maladie professionnelle chez les informaticiens? La question n’est pas si farfelue aux vues des observations de médecins néo-zélandais publiées dans le European Respiratory Journal. Les scientifiques ont eu affaire à un homme âgé de 32 ans qui a failli mourir d’une embolie pulmonaire provoquée par un caillot de sang formé dans les veines des jambes. Lequel est remonté jusqu’aux poumons où il s’est logé provoquant l’embolie.
Habituellement, ce genre d’accident arrive quand le sang circule mal ou plus du tout dans les jambes pendant une longue période. C’est notamment un des risques des vols en avions longs courriers où l’on recommande de bouger ses membres inférieurs, voire de se lever de temps à autre pour se « dégourdir les jambes ». Or, dans le cas soulevé par les médecins néo-zélandais, l’homme n’avait pas pris l’avion, n’avait pas eu d’accident l’obligeant à immobiliser ses jambes et sa bonne santé habituelle combinée à son relatif jeune âge n’expliquait en rien la formation de ce caillot de sang aux conséquences mortelles. Sauf qu’il passait jusqu’à 12 heures d’affilé par jour devant son ordinateur sans quasiment quitter son fauteuil.
Un nouveau mal baptisé « thrombose électronique ».
De là à en conclure que c’est l’ordinateur qui a, indirectement évidemment, provoqué l’accident pulmonaire, il n’y a qu’un pas que les médecins n’ont pas hésité à franchir puisqu’ils ont baptisé ce nouveau mal la « thrombose électronique » (eThrombosis). En fait, toute activité, comme la télévision (mais qui regarde la télévision 12 heures de suite?), qui réduit à une quasi immobilité pendant plusieurs heures est un risque potentiel.
Pour confirmer, ou infirmer, cette hypothèse, l’équipe du professeur Richard Beasley du Malaghan Institute of Medical Research de Nouvelle- Zélande ont ouvert une étude afin de rechercher des précédents. Il est donc évidemment trop tôt pour généraliser le cas. Mais entre la fatigue oculaire due au rayonnement des écrans ou les douleurs des poignets mal positionnés sur le clavier ou victimes des vibrations des joystics à retour de force (voir télégramme du 4 février 2002), sans compter les pollutions industrielles dues aux déchets électroniques ou les brûlures épidermiques des portables qui chauffent un peu trop, l’ordinateur pourrait presque passer pour une machine dangereuse à utiliser.
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