Lagardère Active a trouvé son couteau suisse dans l’édition Web
Le groupe de communication acquiert Nextedia, une agence interactive aux
prestations très larges : e-Marketing, référencement, création de sites…
Didier Quillot, Président du directoire de Lagardère Active, accélère le pas pour constituer un vaste bouquet de services numériques. Après la confirmation du rachat d’ID Régie tombée dans le courant de la semaine, le groupe de communication annonce du groupe Nextedia, spécialisé dans le développement de services interactifs. Le montant de la transaction s’élève à 50 millions d’euros (avec une option sur 50 millions d’euros versés d’ici 2013 qui pourrait être versée en fonction des résultats atteints).
Les prestations de Nextedia sont larges : marketing online, référencement, médiaplanning, eCRM, e-mailing? En 2006, la société a réalisé un niveau de marge brute de 9,7 million d’euros pour un résultat d’exploitation de 1,7 million d’euros. « La société dispose d’une trésorerie positive à fin 2006 et devrait doubler sa taille en 2007 », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Nextedia dispose d’un effectif de 300 experts et affiche un portefeuille de 200 clients. Le groupe est constitué de huit agences commerciales (AddviseMedia, Ad’oc, Imergence, Popofthecom, One référencement, et Un77, CrossValue et Bonnie & Clyde). Cette société de prestations Internet avait été crée en 2005 par quatre entrepreneurs : Henri Le Menestrel, Loic Fleury, Marc Menase et Gaël Duval (un des fondateurs de B2L, une des premières agences Web en France apparues à la fin des années 90).
Le Studio, la belle époque
Pour le groupe Lagardère Active, c’est la deuxième acquisition dans le domaine des services Web. En janvier, il avait acquis la société américaine Jumpstart Automotive Media, une régie en ligne qui offre des produits et services publicitaires aux constructeurs et concessionnaires automobiles.
Etonnament, l’acquisition de Nextedia pourrait être considérée comme un come-back pour le groupe Lagardère. En effet, le groupe de communication, via son ancienne filiale Lagardère Active Broadband, disposait de sa propre structure de développement Web – Le Studio (ex-Studio Grolier à la fin des années 90) ? dissoute après l’éclatement de la bulle Internet (période 2000-2003).