Lagardère Active : Denis Olivennes va piloter le numérique
Denis Olivennes (Europe 1) prend la direction du pôle médias du groupe Lagardère, en remplacement de Didier Quillot. Il faut poursuivre l’effort sur le numérique (presse, radio, TV…) et accroître l’audience Internet globale.
Comment va évoluer le périmètre Lagardère Active avec l’arrivée de Denis Olivennes ?
Il devient Président du directoire de Lagardère Active, le pôle medias (presse-audiovisuel-numérique) du groupe d’Arnaud Lagardère, tout en conservant ses fonctions de P-DG de la radio Europe 1.
Denis Olivennes remplace à ce titre Didier Quillot, qui avait pris ce poste à partir de septembre 2006 et qui a décidé de quitter le groupe de communication – médias.
Sur le site corporate, on mesure l’étendue des activités de Lagardère Active : presse magazine (premier éditeur en France avec Elle, Paris Match…), radio (Europe 1) et musicales (Virgin Radio, RFM…), TNT gratuite (Gulli) et télé payante (TiJi, Mezzo…), production audiovisuelle, numérique (Doctissimo.fr)…
L’exploitation des contenus se fait de plus en plus régulièrement en mode multi-canal (mobiles, tablettes…).
Sachant que le pôle médias, qui dispose d’un effectif de 10 000 personnes, a généré un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros en 2010 (23% du CA du groupe).
Lagardère Active se considère comme le troisième groupe média français sur Internet. Sa Direction numérique regroupe des sites comme Doctissimo.fr, Infobébés.com, Psychologies.fr (, Elle.fr, Première.fr, Public.fr, Boursier.com, Sports.fr et Europe1.fr.
Ce portefeuille représente chaque mois près de 17 millions de visiteurs uniques par mois (source : Médiamétrie NetRatings, juin 2011, tous lieux).
Avec ce changement de top management, on attend un nouvel élan dans la stratégie du numérique et peut-être plus de visibilité.
En cinq ans, Didier Quillot a multiplié les initiatives pour moderniser les médias et les titres de presse et amener progressivement le groupe à l’ère du numérique dans la voie de la consolidation des ressources et de la rationalisation des activités (avec notamment la création d’une régie publicitaire commune : Lagardère Publicité).
Mais l’impulsion n’est pas suffisante. Même si le poids du numérique est passé de 1% à 8% dans le chiffre d’affaires de Lagardère Active, rappelle Les Echos.
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