« C’est avec une boule au ventre, de celle que doit ressentir un Saint-cyrien en annonçant à son père militaire de carrière qu’il plaque tout pour se consacrer à sa passion pour la danse classique, que je me tourne vers vous pour vous annoncer laconiquement, que je viens de signer la vente de Lafraise à Spreadshirt », annonce Patrice Cassard dans un billet intitulé « Ma retraite à 35 ans ! », publié sur le Blog du patron le 19 juillet.
Le fondateur de LaFraise.com affirme aujourd’hui avoir perdu la motivation nécessaire pour faire évoluer sa boutique de vente en ligne de t-shirts personnalisés. Résultat : il accepte volontiers l’acquisition de sa société par son concurrent allemand Spreadshirt, qui a débarqué dans l’Hexagone fin 2005. Mieux, il se réjouit de « cette superbe opportunité » qui, dit-il, va lui « permettre de vivre de façon anticipée, une semi-retraite. »
Depuis la création de sa société dans son salon, à Saint-Etienne en 2004, Patrice Cassard a vu son chiffre d’affaires passer de 8000 euros, en mars 2004, à 48 000 euros, en juillet 2005. Il table cette année sur un CA d’1,5 million d’euros. Le modèle collaboratif qu’il a privilégié est sans conteste l’une des raisons à l’origine du développement de sa plate-forme de e-commerce. Sur LaFraise, les graphistes sont en effet invités à s’enregistrer et à soumettre leurs créations aux internautes, lesquels se prononcent ensuite en faveur ou contre leur impression. Cette approche communautaire est par ailleurs renforcée par les weblogs qui accompagnent le site depuis son premier jour et informent au quotidien les membres de la communauté sur ses orientations.
La méthode Spreadshirt
De son côté, Spreadshirt a vu le jour à Leipzig en 2002, à l’initiative de deux jeunes étudiants allemands, Lukasz Gadowski et Matthias C. Spiess. La firme traverse l’Atlantique deux ans plus tard et ouvre un bureau à Greenburg. Elle compte actuellement environ 200 salariés dans le monde.
Contrairement à LaFraise, elle a opté pour la mise à disposition en marque blanche de ses boutiques en ligne auprès de partenaires propriétaires de sites Web, prenant en charge pour leur compte la gestion des stocks, la création des produits et la livraison. Libre à eux de personnaliser leurs propres t-shirts – dans un espace ?Spreadshirt Designer? – et de définir les marges qu’ils souhaitent dégager sur chaque vente de produit. En juin 2006, Spreadshirt compte ainsi 150 000 boutiques estampillées à son nom à travers l’Europe, des espaces qui sont liés à des blogs, des sites persos ou professionnels, voire à de grands portails (comme MSN ou Tiscali, en Allemagne).
Sur Spreadshirt, les particuliers peuvent également personnaliser leur t-shirt à l’unité, sans passer par les boutiques des partenaires. Avec l’intégration de LaFraise française, l’arrivée d’une sélection des « meilleurs » modèles d’une communauté de graphistes lui offrira un complément idéal.
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