L’alliance italo-allemande en bonne voie
Les deux opérateurs Deutsche Telekom et Telecom Italia devraient confirmer ou démentir à partir de mercredi la décision d’une fusion unanimement qualifiée d’historique.
Les conseils d’administration de Deutsche Telekom et Telecom Italia se sont réunis chacun en début de semaine pour évaluer les conséquences d’une fusion commune. Telecom Italia, qui a subi une offre publique de rachat hostile de la part d’Olivetti, espère obtenir auprès de Deutsche Telekom une contre-offre supérieure aux 11,5 euros par actions proposés par l’ancien constructeur informatique. Une conférence de presse devrait avoir lieu mercredi au plus tôt pour faire le point sur l’avancée des discussions entre les deux opérateurs nationaux. Cela dit, la plupart des observateurs s’accordent à penser que le mariage, dont la dot atteint les 200 milliards de dollars (voir édition du 19 avril 1999), est inéluctable. Dans un communiqué, Telecom Italia a indiqué que la fusion donnerait naissance au second opérateur de téléphonie de la planète. De son côté, le ministre des Communications italien Salvatore Cardinale a donné sa bénédiction à la fusion en précisant qu’elle « aurait de grands avantages pour les salariés et les épargnants ». Selon l’AFP, la Commission européenne demande que Deutsche Telekom cède sa participation dans le capital du troisième opérateur italien de téléphonie mobile Wind, « pour améliorer ses chances de voir approuver son projet de fusion avec Telecom Italia ».
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