L’Amiga, plate forme universelle
Les bonnes idées ne meurent jamais et c’est pourquoi l’Amiga n’en finit pas de ressusciter. Mieux, le kit de développement qui vient d’être mis au point semble on ne peut plus viable et fonctionne sur la plupart des plate-formes du marché.
Telle la Tina Turner de la micro informatique, l’Amiga fait périodiquement des retours sur le devant de la scène, dix ans après la fin de sa commercialisation. Le dernier projet en date, mené par d’anciens ingénieurs de Commodore ayant racheté le nom Amiga, est sur le point d’aboutir avec comme première étape un kit de développement d’ores et déjà disponible. Epine dorsale du système d’exploitation Amiga, ce SDK (software Development Kit) incorpore la version de Java développée par le Tao Group. Il doit permettre de créer du contenu multimédia pour diverses plate-formes. Car l’Amiga ne sera plus une machine « en dur » mais juste un système d’exploitation indépendant, ou fonctionnant comme une sur-couche logicielle au-dessus d’un autre OS. Amiga peut donc se targuer d’une part d’être opérable sur les plate formes X86, Power PC, MIPs, Strong Arm et bien d’autres et d’autre part de fonctionner dans les environnements Windows 9x et NT, Linux, Mac OS, QNX4 et même Windows CE.
Pour les programmeurs nostalgiques souhaitant redonner ses lettres de noblesse à ce nom mythique, le SDK est disponible sur le site Amiga pour la modique somme de 99 dollars HT (soit un peu moins de 700 francs HT).