Une fois encore, on parle de la réapparition de l’Amiga. Tel le phoenix, cet ordinateur apparu sur le marché en 1982, n’en finit pas de renaître, pour le grand plaisir de ses fans. Même s’il est très difficile d’en connaître le nombre (entre 50 000 et 500 000 dit-on…), ces derniers sont pourtant très actifs et espèrent toujours une réapparition de leur machine favorite.
Fin décembre, le constructeur Gateway, dernier propriétaire en date d’Amiga, annonçait qu’il en cédait le nom à une société nouvellement créée, du nom d’Amino, tout en conservant les technologies liées à la machine. Gateway était jusqu’alors le dernier porte-drapeau d’importance de l’Amiga. Le constructeur américain avait acquis l’ensemble en 1997 et s’était fermement engagé à développer de nouveaux modèles. Le départ de l’un des dirigeants de Gateway, fortement impliqué dans le projet Amiga, a remis en cause la bonne résolution.
Et justement, c’est un autre ancien de Gateway, fondateur d’Amino (depuis renommée Amiga…), qui vient de s’associer avec Tao Group, une société spécialisée dans le développement de logiciels outils et de systèmes d’exploitation en temps réel. Cette dernière a annoncé son intention de développer toute une série d’applications pour l’Amiga et pour ses développeurs qui lui sont restés fidèles.
L’annonce est toutefois a prendre avec quelques pincettes. D’un côté, Gateway est resté propriétaire des technologies qui ont fondées l’Amiga. De l’autre, cette société Tao Group a surtout l’intention de développer des technologies logicielles utilisables sur tout type de palteforme. Selon les propres termes du directeur général de Tao, le but de la firme est « d’aider à la diffusion de contenu multimédia de qualité, qui peut être transporté par réseau, et destiné à être visionné sur différents appareils peu puissants tels des téléphones mobiles, des appareils photos numériques, des PC de poche, des consoles de jeu et des téléviseurs numériques ». On est loin de l’utilisation première de l’Amiga, plutôt conçu comme une machine de jeux, aux performances nettement au dessus de la moyenne pour l’époque.
Plus proche de l’esprit originel, un groupe de fans de l’Amiga a crée le Phoenix Platform Consortium dont le but est de créer une nouvelle machine, plus au goût du jour, mais basée sur la dernière version officielle de son système d’exploitation. Quand les groupies font de la résistance…
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