L’App Store qui valait 25 milliards… d’applications téléchargées
L’App Store d’Apple franchit le cap des 25 milliards de téléchargements. Il jouirait d’une quasi-mainmise sur le marché des applications mobiles s’il n’était ce résistant dénommé Android Market.
25 milliards de téléchargements en trois ans et demi. L’App Store d’Apple a franchi ce 3 mars un cap significatif.
En 2011, le magasin d’applications mobiles pour iOS est, dans l’absolu, six fois plus lucratif que l’Android Market, seul à lui tenir la dragée haute, avec 10 milliards de téléchargements au dernier pointage de décembre.
Pouvait-il en être autrement ? Fort d’un parc de quelque 300 millions de terminaux actifs et 700 000 titres à son catalogue, contre 250 millions d’appareils connectés à l’écosystème de Google (450 000 applications pour ce dernier), l’App Store jouit d’un modèle économique fructueux.
A la genèse de l’entreprise, en juillet 2008, Apple a joué d’un éphémère monopole pour s’attacher le concours d’une communauté grandissante de développeurs, sur la base d’une répartition des revenus que générerait la vente de logiciels et de contenus annexes.
En l’occurrence, 30% des recettes pour la firme de Cupertino et le complément (70% donc) pour les éditeurs.
L’App Store enregistrait 10 millions de téléchargements lors de sa première semaine de lancement, pour le seul iPhone, rappelle La Tribune.
Depuis lors, s’est ancré le concept du freemium : une application gratuite est associée à un service premium facultatif et payant.
Une autre tendance marquante est celle des applications proposées avec une possibilité d’achat en leur sein. L’ensemble aurait rapporté plus de 3,5 milliards de dollars, dont 2,5 milliards consentis à rétribuer les développeurs.
Alors qu’Android, implémenté sur plus de 50% des terminaux mobiles en circulation, confirme sa montée en puissance, les autres plates-formes se tiennent à distance en termes quantitatifs.
En premier lieu, le Windows App Marketplace et le BlackBerry App World, environ 70 000 applications pour chacun.