L’ARCEP compte sur Free pour mettre fin à l’oligopole des opérateurs télécom
Le président de l’Arcep se félicite de l’arrivée de Free sur un marché des communications mobiles qu’il juge en « situation oligopolistique. »
Le président de l’Arcep, Jean-Ludovic Silicani, se réjouit de l’arrivée de Free Mobile sur un marché des communications mobiles que se partagent en France Orange, SFR et Bouygues.
Le dirigeant de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes a eu l’occasion de le répéter à l’occasion de la présentation de l’observatoire du marché des télécommunications du troisième trimestre en France :
« Il n’y avait pas assez de concurrence donc un nouvel entrant était nécessaire » citent nos confrères de Silicon.fr.
À ses yeux, l’arrivée de Free et sa politique tarifaire agressive vont remettre un peu d’ordre sur le marché français, particulièrement au regard de l’Europe.
« Le coût du panier moyen du consommateur était supérieur au reste de l’Europe, les prix ont commencé à baisser il y a trois ans. » Une baisse qui va s’accélérer en 2012 assurément.
Deux jours à peine après la présentation du forfait voix illimitée sans engagement à 20 euros, pas moins de trois opérateurs ont déjà réagi : Virgin Mobile, qui tente de calquer l’offre de Free, et Orange et SFR avec leurs offres sans engagement Sosh et Red respectivement.
Si Bouygues Telecom tarde à réagir, il devrait néanmoins rapidement se repositionner.
À noter néanmoins que l’offre B&You du troisième opérateur mobile était déjà très agressive avec un forfait à moins de 25 euros pour des appels illimités et Internet limité à 100 Mo.
Une offre proche des nouveaux tarifs Sosh et Red mais désormais obsolète notamment en regard des forfaits data (autour du 1 Go).
(La suite page 2 : Quatre opérateurs télécoms sur le marché, une situation commune en Europe)