L’ART mène une réflexion autour des licences de BLR

Mobilité

Après les échecs de nombre d’opérateurs positionnés sur la boucle locale radio, l’ART se retrouve aujourd’hui avec des licences sans opérateur. Elle lance donc une consultation publique sur le marché de la BLR.

Après avoir organisé le paysage français de la boucle locale radio en choisissant de nouveaux opérateurs au détriment de groupes plus solides comme Cegetel (voir édition du 11 juillet 2000), mais aussi en déterminant le nombre d’opérateurs nationaux et régionaux, l’ART pourrait bien recommencer le travail. Car depuis juillet 2000 – date à laquelle l’Autorité de régulation des télécoms a annoncé publiquement l’ouverture du marché de la BLR en France – le paysage a beaucoup changé. Rachats de sociétés, faillites de certains opérateurs et mauvais positionnement de la BLR font qu’aujourd’hui, l’ART se retrouve avec beaucoup trop de licences sur les bras (voir édition du 30 avril 2002). Sur les douze opérateurs retenus par l’ART pour le déploiement de la BLR, moins de sept sont encore présents. Et sur ce nombre, peu ont à ce jour respecté le calendrier de déploiement imposé par le gendarme des télécommunications.

L’ART annonce donc une consultation publique sur le marché de la BLR. L’autorité de régulation souhaite ainsi recueillir les avis des acteurs concernés sur l’ensemble des aspects liés à l’utilisation et l’attribution de fréquences dans ces bandes. Ainsi, selon l’ART, l’objet de cette consultation vise à « évaluer la demande des acteurs concernant l’utilisation de la ressource dans les bandes 3,5 GHz, 26 GHz, 28 GHz et 32 GHz, déterminer une organisation technique de ces quatre bandes qui tienne compte des ressources disponibles et des besoins des acteurs et préparer les modalités d’attribution des fréquences dans ces bandes ».