LastPass, l’un des gestionnaires de mots de passe les plus populaires du marché, permet désormais de synchroniser ses mots de passe sur différents appareils…gratuitement.
Jusqu’ici, pour une synchronisation multi-appareils, il fallait s’abonner à l’offre Premium pour les particuliers facturée 12 dollars par an et par utilisateur (ou un dollar par mois lissé sur douze mois). Elle intégrait notamment la synchronisation mobile illimitée. Maintenant, c’est accessible gratuitement.
Dans la déclinaison premium pour les particuliers, il reste la notion de partage familiale (jusqu’à 5 utilisateurs), le volet LastPass pour les applications (au-delà des sites Web) et un Go d’espace de stockage chiffré.
L’offre payante pour le grand public se traduit également par l’absence de publicité, un accès prioritaire au support client et l’authentification à deux facteurs (2FA) pour des appareils tels que le YubiKey (clef USB permettant de générer un mot de passe à usage unique).
LastPass exploite aussi une offre Entreprise (comptez entre 18 et 24 dollars par an et par salarié selon l’effectif de la société). L’éditeur revendique 15 000 clients Business.
Avec cette dernière, on bénéficie d’une console d’administration centralisée, d’une intégration Active Directory (annuaire d’entreprise), de dossiers partagés avec options de permissions ou encore de règles de sécurité et stratégies d’accès paramétrables.
LastPass procède avant tout au stockage des mots de passe de manière chiffrée dans le cloud. Cet espace est lui-même accessible avec un mot de passe distinct. LastPass ne le stocke pas et n’y a donc pas accès.
Cela signifie que même si les serveurs du service sont attaqués, les mots de passe chiffrés restent protégés. Ce fût d’ailleurs le cas en juin 2015.
Il existe d’autres avantages à utiliser LastPass, comme l’aide à la création de mots de passe qualifiés de « robustes » et le remplissage automatique des formulaires (profils pour chaque carte de crédit, membre de la famille ou encore adresse de facturation).
En octobre 2015, l’éditeur du gestionnaire de mots de passe et d’identités numériques était entré dans l’escarcelle de LogMeIn pour 110 millions de dollars.
(Crédit photo : archive NME)
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