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L’Asus Transformer Prime, une tablette pleine de promesses

Sa mère spirituelle en passe de tirer sa révérence après sept à huit mois d’une carrière bien remplie, l’Asus Eee Pad Transformer Prime s’apprête à prendre le relais sans déroger au concept de base, cette hybridité matérialisée par un clavier amovible additionné d’un pavé tactile.

Dans le cadre d’une rencontre du troisième type anticipée le 20 octobre dernier à l’occasion de la conférence AsiaD de Hong Kong, ce terminal n’est ni une tablette, ni un netbook. Il en est un compromis, au bon vouloir de tout un chacun.

Sur la lancée d’un galop d’essai printanier (la Transformer, première du nom et testée par ITespresso.fr) qui s’est imposé comme une alternative crédible à la Galaxy Tab comme à l’iPad, l’échec retentissant de la Slider, munie de panneaux coulissants, n’a guère semblé refroidir les ardeurs d’Asus.

A la bonne heure, le groupe Taïwanais officialise le dernier fruit de ses travaux et se impose un salvateur retour aux sources. Le concept perdure, dans un châssis un peu plus fin qu’à l’accoutumée (8,3 millimètres), pour 586 grammes, soit presque autant qu’un iPad 2.

Révélée au grand jour par le P-DG Jonney Shih, cette ardoise de 10 pouces est la première à goûter aux joies de la dernière génération de processeurs quad-core Nvidia Tegra.

Au même titre que cette puce graphique à 12 coeurs, le capteur CMOS dorsal à 8 mégapixels avait fait sensation auprès des premiers observateurs, avec une ouverture à f/2.4 et une capture fluide en résolution 1080p (pas de 3D, toutefois).

Asus y adjoint d’autres composantes plus classiques, dont l’implémentation, à défaut de relever de la prouesse, marque une volonté de rester dans l’ère du temps.

Ainsi, la mémoire intégrée passe à 32, voire 64 Go, quand la dalle Super IPS+ affiche des angles de vision horizontaux à 178 degrés.

Point noir pour les plus impatients, Android Ice Cream Sandwich ne sera mis à leur disposition qu’aux environs des fêtes de fin d’année. C’est Honeycomb, éphémère survivant, qui est livré en standard.

En France, les ventes débuteront au mois de décembre. Le modèle à 64 Go sera commercialisé seul, quand celui à 32 Go s’adjoindra nécessairement au dock externe, pour un tarif unique de 599 euros, dont 149 euros pour le clavier.

Il ne faudra pas tarder, toutefois, à battre le rythme avant que ces convertibles uniques sur leur marché ne voient leur répit troublé au printemps prochain, par les ultrabooks de deuxième génération, destinés aux entreprises comme aux « prosumers », et dotés d’écrans tactiles pivotables à 360 degrés.

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