Le Cigref analyse les relations entre DG et DSI
C’est sur la relation entre direction générale et direction des systèmes d’information que se sont penchés le Cigref et le cabinet d’étude McKinsey. Ils livrent aujourd’hui un livre blanc qui tente de dresser un ensemble de constats à partir des situations existant au sein des grandes entreprises françaises.
Le Cigref et le cabinet d’étude McKinsey tentent d’éclaircir les relations entre direction générale (DG) et direction des systèmes d’information (DSI). Ils viennent de publier un livre blanc disponible sur le site du Cigref. L’étude remet en cause deux idées largement répandues en France : d’une part le peu d’intérêt des directions générales pour les sujets liés aux systèmes d’information et à l’informatique en général, et d’autre part le fonctionnement en tour d’ivoire des DSI. En effet, « les clichés véhiculés par le passé ne correspondent plus à la situation des relations entre DG et DSI observés dans les entreprises. Une relation de confiance s’est établie dans la majorité des cas », explique le Cigref. A la question « Quelles sont les qualités essentielles pour un DSI ? », les DG et les DSI ont avancé en premier des qualités de communication, une capacité à animer une équipe, une connaissance de l’entreprise, puis les compétences techniques ou encore le sens de la créativité…
Aujourd’hui, les directions générales voient trois axes de progrès pour les DSI : renforcer l’excellence opérationnelle, développer des relations informelles avec les directions métiers et améliorer la communication.
Une phase de professionnalisation
L’étude permet de montrer que les entreprises souhaitent améliorer la rentabilité économique et surtout privilégier des axes stratégiques à court terme, ce qui reflète assez bien le contexte économique difficile du moment. Concernant les systèmes d’information, les priorités mises en avant indiquent une phase de professionnalisation et de maturation plutôt que de création. Ainsi les thèmes prioritaires sont surtout l’alignement des investissements SI sur les priorités métiers, viennent ensuite la maîtrise et la réduction des dépenses. A noter toutefois que l’externalisation d’une partie ou de l’ensemble des activités SI n’est pas franchement à l’ordre du jour.