Le Cigref dresse un bilan du passage à l’euro

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Le passage a l’euro a coûté 7 milliards d’euros aux 114 très grandes entreprises membres du Cigref. Selon le Club informatique des grandes entreprises françaises, les entreprises ont toutes effectué ce passage à la nouvelle monnaie sans dysfonctionnement majeur.

Dans la nuit du 17 au 18 février, l’euro a définitivement pris le pas sur le franc. Pour les entreprises, la date fatidique fut bien sûr le 1er janvier. Le Cigref revient sur cet événement en publiant un bilan de ce passage à l’euro. « Le passage s’est effectué sans dysfonctionnement majeur. Les grandes entreprises avaient retenu des méthodes de bascule très différentes. Certaines avaient choisi la méthode du ‘big bang’, avec une ou plusieurs bascules. D’autres ont à l’inverse adopté une démarche plus progressive », explique Michel Morisseau, président de la commission euro du Cigref.

Reste que le passage à l’euro aura coûté environ 7 milliards d’euros aux 114 très grandes entreprises membres du Cigref. L’informatique a représenté 60 % de ce coût, soit un peu plus de 4 milliards d’euros.

Plus de grands projets à l’horizon

Le Cigref se veut rassurant en déclarant qu’avec l’an 2000, le projet Euro est sans doute le dernier grand projet à date d’échéance fixe. « La difficulté était particulièrement forte pour le passage à l’euro dans la mesure où la période transitoire était très longue. Expliquer les enjeux non seulement techniques mais aussi fonctionnels était une première gageure. » Les travaux pour le passage à l’euro ont également été l’occasion de remettre à plat certaines applications et processus de l’entreprise. Selon le rapport du Cigref, les entreprises s’accordent aujourd’hui à retenir la date de juin 2002 pour la suppression du double affichage, avec quelques nuances selon les secteurs.