Le cloud Google Drive amorce sa phase d’atterrissage
L’intronisation de l’écosystème cloud Google Drive ne serait plus qu’une question de semaines. Ce projet dont les origines remontent à 2007 part avec une longueur de retard sur Dropbox et consorts.
Héritier d’un concept inauguré en 2007, le projet de cloud Google Drive serait-il enfin sur les rails ? L’échéance est une question de semaines, prétend le Wall Street Journal.
En septembre dernier, une simple diapositive saisie au vol par un membre de l’assemblée présent lors d’un événement presse avait laissé supposer une telle éventualité.
Dans l’empressement, la mise au point laissait tout juste entrevoir une interface fortement inspirée de Google Documents et l’intérêt particulier d’une solution intégrée à l’explorateur des principaux systèmes d’exploitation.
A l’instar de ce que proposent les ténors de ce marché, Dropbox en tête, l’utilisateur aurait tout le loisir de se constituer un dossier personnel exploitable même à défaut d’une connexion Internet.
Un système de cache permettrait d’oeuvrer en local, en vue d’une synchronisation ultérieure un fois le Net à disposition.
Au-delà de ces fonctionnalités qui relèvent de la synchronisation, Drive singerait à plus d’un titre les outils iCloud (Apple) et SkyDrive (Microsoft), prisés des particuliers comme des petites entreprises.
A cet égard, une formule modulable (octroi d’espace disque en fonction des besoins) complémenterait une offre gratuite, sous l’égide d’un composante intégrée à l’écosystème Google dans son ensemble, y compris les systèmes d’exploitation Android et Chrome OS.
Mais à l’image du réseau social Google+, Drive s’apprête à entrer sur scène avec une longueur de retard. En témoigne l’épopée de Dropbox, qui, en 5 ans d’exercice, a réuni sous son aile 45 millions de membres et levé 250 millions de dollars.