« Le Cloud Pro » : Orange Business Services sélectif pour toucher les petites entreprises

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La division des services pros de France Telecom – Orange monte une boutique « cloud » avec des éditeurs tiers et formule de prestations à la carte. Un guichet unique devrait simplifier les relations avec les PME.

Avec sa nouvelle offre « Le Cloud Pro », Orange Business Services vise les les petites entreprises de moins de 50 personnes en France (on en recenserait 3,5 millions en France, selon l’opérateur).

L’offre est composée d’un bouquet d’applications BtoB en ligne d’éditeurs tiers pour couvrir différents besoins comme le travail collaboratif, la gestion documentaire, la gestion d’entreprise, marketing et communication et gestion de la relation client.

OBS cherche à simplifier l’approche sous le triptyque : « Un identifiant et mot de passe uniques, un interlocuteur unique, un facture unique ».

Ce guichet, directement généré par la division des services professionnels de l’opérateur, devrait faciliter la gestion des ressources cloud.

D’ici septembre, une quinzaine d’éditeurs de services BtoB disponibles en mode « informatique en nuage » seront intégrés dans le programme. La moitié sont déjà présents.

Pêle-mêle, on trouve Arkadin (conférence Web), Cegid (facturation), EBP (comptabilité), Xambox (archivage), BlogSpirit (blog pro), NordNet (filiale de France Telecom, fournisseur de services Internet), Wedia (PLV, flyers), Mailpro (campagnes e-mailing), Microsoft Office (bureautique), Dailymotion (streaming vidéo), Viadeo (réseau social pro), SugarSync (partage de documents), Seesmic (réseaux sociaux, e-reputation).

Une offensive commerciale est donc à prévoir pour la rentrée.

L’accès à offre « Le Cloud Pro » reposera sur un système d’abonnement mensuelle pour une meilleure « maîtrise des coûts ».

OBS considère que le prix d’entrée par application est situé en moyenne entre 5 et 20 euros hors taxes par mois et par utilisateur.

Une initiative intéressante à suivre pour sensibiliser les PME en matière de cloud.

Même s’il faut bien lire les conditions pour éviter des mauvaises surprises.

Ainsi, on apprend en les feuilletant que « le contenu stocké sur l’espace en ligne étant définitivement perdu six mois après la date de prise d’effet de la résiliation. »

Et c’est bien le genre de désagrément que l’on veut éviter avec le cloud.

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