Le co-inventeur du XML Tim Bray rejoint Google et tance Apple
Tim Bray, co-rédacteur du langage XML, a quitté Sun pour rejoindre Google et travailler sur Android. Un bon moyen, selon lui, de se mesurer à Apple, qui aurait une vision erronée de l’Internet mobile.
Après Jonathan Schwartz, c’est au tour de Tim Bray, co-rédacteur du langage de balisage XML, de quitter le bateau Sun Microsytems, récemment racheté par Oracle, pour voguer vers d’autres aventures.
Mais Tim Bray reste en Californie puisqu’il a été recruté par Google, en tant que chargé de développement de la plate-forme Android. Le co-inventeur du XML (Extensible Markup Langage) explique avoir reçu une offre alléchante pour rester chez Oracle mais son cœur a finalement penché en faveur de Google.
Sur son blog, Tim Bray délivre quelques bons point à Android : « Les API sont plutôt pas mal, et surtout complètes. N’importe qui peut développer un logiciel ou du matériel autour d’Android, il n’y a pas besoin de demander la permission. […] C’est open source. […] Et surtout cet OS est en compétition avec Apple”.
A ce propos, Tim Bray n’hésite à tirer à boulets rouges sur l’iPhone et sur « la vision de l’Internet mobile » d’Apple, qui « […] pose des limites strictes pour contrôler qui peut savoir quoi et qui peut dire quoi. C’est un jardin aseptisé à la Disney, encadrés par des avocats aux dents pointues. […] Je déteste ça. », explique ironiquement le nouvel employé de Google.
Gageons que cette diatribe trouvera un écho favorable auprès des développeurs mécontents de la façon dont Apple gère les droits d’entrée d’une application sur son AppStore.
Plusieurs développeurs avaient souligné, depuis le lancement de l’AppStore en juillet 2008, que ces procédures de validation des applications étaient bien trop longues, et que certaines applications testées par la firme à la Pomme étaient rejetées sans explications, ou en raison de problèmes minimes facilement rectifiables.
Pour se justifier, la firme de Cupertino avait expliqué que ses procédures de validation sont volontairement exigeantes, afin de préserver une certaine qualité. Et de souligner que 90% des applications rejetées l’ont été car elles présentaient des problèmes techniques et des bogues. Et que les 10% restants sont invalidées en raison de leur caractère “inapproprié”.