Le concept ultrabook par Intel a du mal à trouver ses marques

Mobilité

Le premier retour des ventes des ultrabooks par Acer et Asus semble décevant. Les prix de ces machines alliant finesse et performance seraient trop élevés.

Présenté comme un nouvel eldorado pour les constructeurs de PC, le concept ultrabook d’Intel peine à décoller.

Les premiers modèles de PC portable très fin, puissants et légers sont commercialisés depuis la rentrée.

Acer et Asus considèrent qu’ils vont en écouleront moins de 100 000 d’ici la fin de l’année. C’est assez loin des objectifs de 200 000 à 300 000 ventes d’unités escomptées, selon DigiTimes.com.

Pourquoi ce démarrage lent ? Les tarifs des ultrabooks seraient trop élevés, considèrent des distributeurs asiatiques.

Assez paradoxal puisque l’ultrabook fin et léger est censé concurrencer les segments des netbooks et tablettes tout en apportant puissance, autonomie et réactivité (démarrage en moins de 7 secondes), voire écran tactile.

Initialement, les tarifs ne devaient pas dépasser les 1000 dollars/euros à l’origine selon Intel.

Ainsi, Silicon.fr a relevé des modèles d’ultrabook 11 et 13 pouces d’Asus commercialisés dans une fourchette équivalente à 1200 et 1660 dollars (US) à Taïwan.

Acer a du mal à garder le cap également avec un Aspire S3 à 1100 dollars.

Selon les constructeurs (Asus en tête), Intel refuserait de revoir les tarifs des composants à la baisse. Ce qui explique le décalage entre ce qui est prévu sur la feuille et les tarifs affichés dans les rayons des distributeurs high-tech.

Du coup, le décollage du concept de « haute mobilité » ultrabook prendra plus de temps que prévu.

Toujours selon DigiTimes, les nouvelles générations de portables occuperont 10  % du marché global en avril 2012, 20 à 30  % au mieux en fin d’année avec le soutien indirect de l’attractivité que Windows 8 devrait exercer.

Mais il faudra attendre la deuxième partie de 2012 pour que Microsoft démarre la commercialisation de son nouvel OS.

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