Le dégroupage se poursuit à vitesse grand V

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Près de 130 000 lignes ont été dégroupées au cours du premier trimestre de cette année, portant leur nombre total à plus de 350 000.

Le rythme effréné qu’a connu l’année 2003 en matière de dégroupage se poursuit en ce début d’année 2004. Au 1er mars 2004, 359 048 lignes étaient dégroupées – dont 4 589 en dégroupage total – contre 230 138 lignes (dont 3 620 en dégroupage total) au 1er décembre 2003, soit une augmentation de 56 %. Le dégroupage poursuit donc inexorablement son développement à un rythme toujours plus soutenu.

Une cadence accélérée par les nouveaux entrants que sont Cegetel, qui a lancé ses offres en début d’année (voir édition du 8 janvier 2004), et Tiscali, qui a décidé de basculer vers le dégroupage après avoir déployé son réseau en interconnexion régionale (option 3, voir édition du 10 février 2004). De plus, depuis le 1er janvier 2004, 173 nouveaux sites de dégroupage – les locaux fournis par France Télécom aux opérateurs alternatifs pour qu’ils y installent leurs propres matériels de télécommunications – ont vu le jour, portant leur nombre total à 573.

56 départements alimentés par 13 opérateurs

Outre Paris et les grandes villes de province, cinquante-six départements disposent désormais, au moins partiellement, d’accès ADSL dégroupés. Sur les treize opérateurs qui ont signé une convention de dégroupage avec France Télécom, trois s’adressent exclusivement au marché résidentiel (Free, Tiscali et Telecom Italia) tandis que Cegetel et Neuf Telecom (ex-LDCom) s’adressent à la fois au grand public et aux entreprises. Les autres opérateurs (Colt, Easynet, Cambio…) visent exclusivement le marché professionnel.