Petite surprise à l’occasion de la présentation des résultats annuels du groupe SAP : Pascal Rialland, directeur général de la branche française de l’éditeur, a annoncé sa démission.
« Je change d’orientation et de métier (…) J’ai choisi une opportunité plus entrepreunariale », précise-t-il en fin de conférence de presse. « La nouvelle a été annoncée à l’équipe vendredi. Je ne reste pas dans le groupe SAP », a-t-il précisé pour lever toutes ambiguïtés. Mais il aurait été tenté de s’occuper des marchés émergents aux forts taux de croissance pour le compte de SAP « mais les places sont déjà prises »…
Cela fait quatre ans que Pascal Rialland dirigeait la branche France de SAP. Période au cours de laquelle il a participé au renforcement du business de l’éditeur sur le territoire national mais aussi au cours de laquelle il a vécu de profondes transformations au niveau du groupe. Notamment à travers l’acquisition-intégration du français Business Objects, spécialiste des solutions de décisionnel (Business Intelligence), au sein de SAP.
A la fin de l’année 2009, il laisse donc une entité juridique fédératrice (SAP France) sur fond de résultats financiers en demi-teinte marqués par la crise économique avec un chiffre d’affaires qui se situe à 468 millions d’euros (-10% par rapport à l’année précédente) et le CA du sous-segment principal portant sur les logiciels et la maintenance à 394 millions d’euros (-5%).
Les journalistes sur place essaient de gratter quelques informations sur sa prochaine aventure professionnelle. « Une opportunité s’est présentée dans un autre secteur d’activité mais pas dans le software », esquisse Pascal Rialland. « Je reviens à mes amours précédents ». Le suspense sera de courte durée.
A priori, le voile sur la prochaine destination de Pascal Rialland sera levé dans la journée de jeudi.
Le successeur devait être dévoilé aujourd’hui mais finalement il ne sera pas révélé officiellement avant le 1er février. Un contre-temps, semblerait-il. Car son successeur est une recrue extérieure au groupe et il serait toujours en poste. « C’est une personne très bien au-delà de son pedigree. Je partage beaucoup sa vision de l’entreprise et ses valeurs. »
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