D’un côté, MacOS existant depuis 1983 et de l’autre, MacOS X, héritier de NextStep datant de 1993. Depuis plus de quinze ans, les utilisateurs apprécient les métaphores de travail de MacOS. Avec l’apparition de MacOS X, les habitudes vont devoir changer. Et le changement fait toujours peur. Parmi les nouveautés marquantes, le Dock tient une place à part. Cette barre de tâche avait même dans l’idée de faire disparaître le menu Pomme, tout dernièrement rétabli dans l’interface Aqua, sous la pression des bêta-testeurs. Pourtant, l’idée du Dock n’est guère nouvelle. NextStep possédait déjà un élément y ressemblant fort, BeOS et Windows ont le leur et même Rhapsody devait en avoir un. Pourtant, le Dock subit de très fortes critiques.
Le Dock, comment ça marche ?
Ce sont les détails qui font la différence. Un petit triangle (placé sous l’icone) indique les applications actives. Quand le curseur de la souris passe sur une icone, le nom du document ou de l’application apparaît. Pour améliorer l’ergonomie, Apple a prévu un menu spécial lié à toute application active. Ce menu liste tous les documents ouverts dans l’application et permet également de la fermer. Tout comme les modules de la barre de réglages, on peut paramétrer les préférences directement dans le Dock. Quand on « iconifie » un dossier dans le Dock et que l’on place le curseur dessus, un menu apparaît et affiche les documents contenus, un peu à la mode Windows et son menu Démarrer. Et si les petits bricoleurs n’aiment pas le Dock, ils peuvent toujours le modifier, le Dock est entièrement paramétrable et programmable !
Une critique en 10 points
Passant outre la première impression très « graphique » donné par le Dock, le site AskTog a mis en ligne une critique endiablée en dix points. Si la critique est facile, certaines éléments ne sont pour autant pas dénués d’intérêt. Petit tour d’horizon. L’auteur regrette par exemple la taille minimale du Dock (70 pixels de haut) qui peut poser problème sur de petits écrans tels ceux des portables. Même sur des moniteurs de grande taille, le fait de multiplier le nombre des icones dans le Dock n’aidera pas à la lisibilité de celles-ci. Autre point essentiel, est-ce vraiment une bonne idée de placer la Corbeille dans le Dock ? Il s’agit effectivement d’une modification de base des habitués du Mac. Et la fonction de masquage automatique du Dock ? Inutile et sans ergonomie ? Chacun appréciera à sa manière. De la même façon, les habitués du menu Applications du MacOS actuel auront certainement du mal à partager son utilisation avec le Dock, qui vient effectivement directement marcher sur ses plate-bandes.
Autre point essentiel de la critique, l’auteur estime que le Dock a plus été pensé pour faire de jolies démonstrations (ce qui a effectivement été le cas) que pour être efficace en utilisation quotidienne. Ainsi, les objets placés dans le Dock ne sont reconnaissables que par leur icone. En cours de démo, tous les objets placés sont différents (un document texte, un dossier, une page Web, un courrier électronique, etc.). Mais, dans la « vraie vie », comment fera-t-on la différence lorsque 6 ou 7 dossiers auront été « iconifiés » ?
Pour AskTog, la condamnation est sans appel, il faut supprimer le Dock et revenir aux bons vieux concepts de MacOS, avec le vrai menu Application, ainsi que la barre de réglages ou encore la Corbeille à sa place habituelle. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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