Le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) commence à prendre des positions fortes dans le domaine des logiciels (Cegedim encore récemment).
Cette fois-ci, le fonds souverain, co-géré par l’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations, va entrer dans le capital d’Avanquest Software.
« Il participera à un projet de levée de fonds par lequel il deviendra un actionnaire de référence », peut-on lire dans le communiqué de presse officielle.
Cela se traduira par une prise de participation à l’occasion d’une augmentation de capital prévue début 2010 avec maintien des droits préférentiels de souscription (DPS) d’un montant situé dans une fourchette 8-9 millions d’euros. Elle sera assortie d’une émission d’obligations convertibles (3 millions d’euros).
Dans la perspective d’un « projet majeur de croissance externe » (qui reste à définir), le FSI serait prêt à investir jusqu’à 20 millions d’euros pour favoriser la consolidation. Quelle que soit l’évolution, le fonds souverain s’engage à ne pas posséder plus de 20% du capital d’Avanquest Software.
Actuellement, l’actionnariat est plutôt éparpillé : les dirigeants et salariés détiennent 17,31% des parts, suivi d’Oddo Asset Management (15,04%), Turenne Capital Partenaires (6,40%), Afer Flore (3,89%), IDI (3,08%), Edmond de Rothschild Investment Partners (2,01%), AGF Private Equity (0,97%).
Avanquest, co-fondée par Bruno Vanryb (qui dispose toujours du statut de P-DG) et Roger Politis (actuel DG) en 1984 sous le nom de BVRP Software, est cotée sur Euronext depuis décembre 1996 (segment Eurolist compatiment C).
Présentée comme l’un des dix premiers éditeurs de logiciels grand public qui compte dans le monde, la société développe aussi des solutions pour les entreprises (expert PDF 6 Converter pour les professionnels, Atout Clic pour les enfants par exemple). Elle compte 500 collaborateurs (dont 150 ingénieurs en R&D répartis entre la France, la Chine, les Etats-Unis et le Canada).
Avantquest réalise plus de 80% de son chiffre d’affaires hors de France, avec une présence appuyée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Pour l’exercice 2008-2009 (clos le 31 mars 2009), la société a réalisé un chiffre d’affaires de 104,1 millions d’euros (-10,6% par rapport à l’année précédente). Le résultat net est impacté « par les coûts de restructurations ». Cela se traduit par une perte sèche de 11,8 millions d’euros (contre – 12, 9 millions l’année précédente).
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