Pour amorcer sa deuxième année d’exercice, le Google Art Project s’attache le concours de 134 musées dont les collections intègrent un catalogue qui compte désormais quelque 30 000 oeuvres mises à disposition des internautes.
Les 17 institutions retenues en 2011 avaient accompagné la naissance du projet, à hauteur d’environ un millier de contributions, photographiées en haute définition et postées sur une plate-forme qui aurait attiré, au dernier pointage, 20 millions de visiteurs.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis près de quatre décennies, le château de Versailles constituait jusqu’alors le seul représentant français au sein d’une prestigieuse caste qui comptait entre autres le Metropolitan Museum de New York et la National Gallery de Londres.
Fort de ces 134 nouveaux membres bienfaiteurs, dont la Maison Blanche et le Musée national d’Indonésie, l’Art Project entre dans une nouvelle dimension, avec 40 pays au compteur. Une transition nécessaire au goût de ses détracteurs.
En effet, ils n’ont pas manqué de dénoncer un potentiel galvaudé à un confinement à la culture européenne et une forte dominance des Anciens.
Sans nier l’évidence, Google a pris soin de diversifier ses champs d’action pour mettre en avant certaines entités locales spécialisées dans la sculpture moderne, l’art urbain (notamment le graffiti) ou encore la photographie à travers les âges.
En France, 5 des contributeurs qui ont répondu à l’appel satisfont aux critères de sélection.
Il s’agit du musée d’Orsay, de l’Orangerie, du quai Branly, du Domaine de Fontainebleau et du Domaine de Chantilly, intronisés aux côtés du musée d’Art Moderne de Sao Paulo (Brésil) ou encore de la Galerie Nationale de Prague (République Tchèque).
Associé à la technologie Street View, l’ensemble offre un panorama à 360 degrés de certaines salles qu’ont parcouru des robots photographes équipés de GPS.
En parallèle, certaines institutions ont choisi d’exposer quelques-unes de leurs plus belles pièces en très haute définition, à 7 milliards de pixels, pour restituer aux yeux des internautes les moindres détails qu’aurait subrepticement dissimulés certains artistes.
De l’oeuvre extravagante d’El Greco à l’expression de la relation tumultueuse qui animait Camille Claudel et Auguste Rodin, Google poursuit son entreprise louable de démocratisation du savoir, comme il l’a récemment fait avec la vie de Nelson Mandela.
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