Le gouvernement sollicite l’avis des citoyens sur l' »Internet du futur »
L’Etat lance une consultation publique sur les enjeux liés au développement de l’Internet de demain. Avec pour but la mise en place de plans d’actions, porteurs de croissance économique.
Trois membres du gouvernement, Valérie Précresse, Luc Chatel et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont lancé cette semaine une consultation publique accessible en ligne sur ce que devrait être, d’après les Français, l’Internet de demain.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie et de la Consommation, ainsi que la secrétaire d’Etat à l’Economie numérique souhaitent ainsi solliciter « l’avis de l’ensemble des acteurs concernés par ce thème », à savoir des universitaires, des PME, des chercheurs, des grandes entreprises, mais aussi tous les citoyens intéressés. Cette consultation est ouverte jusqu’au 13 juillet prochain.
Elle s’articule autour de six grands thèmes, qui serviront de base pour définir l’Internet de demain : les technologies du « coeur de réseau », les usages et les services, les contenus, l’Internet des objets, les réseaux d’accès (mobiles et nomades) et les réseaux « spontanés ».
Développer les pôles de compétitivité dans le secteur des NTIC
Plus globalement, cette consultation publique se focalisera sur les questions liées à l’organisation de la recherche en France sur la thématique de l’Internet du futur, l’organisation de nos pôles de compétitivité dans les NTIC et les actions à lancer et à coordonner pour amorcer les futurs changements au sein de l’industrie française.
Une fois les résultats recueillis et traités, ils devraient permettre de dégager des sujets sui suscitent l’intérêt des acteurs interrogés, et aider à ne pas prendre du retard dans l’exploitation et l’utilisation de cet Internet du futur, notamment grâce à la mise en place de plans d’actions destinées à amorcer des retombées économiques et industrielles de poids.
Le gouvernement commence à montrer un emblant de volonté pour replacer les TIC au coeur de l’économie. Ainsi, Nathalie Kosciusko-Morizet a récemment dévoilé son plan de relance numérique, doté d’un budget de 800 millions d’euros, avec pour but de privilégier le déploiement du très haut débit, ainsi que le développement des serious games et des plates-formes de Web 2.0.