Le Kindle d’Amazon disponible en vente en France
Les internautes français peuvent acheter dès aujourd’hui le Kindle d’Amazon. Mais l’offre locale de contenus disponible sur le lecteur e-books est maigre.
L’autonomie sera également intéressante à valider. Amazon assure que le papier électronique de Kindle utilise la batterie « au compte-gouttes ». Comptez de deux semaines pour la fonction lecture (avec la connexion sans fil désactivée) et « jusqu’à quatre jours » lorsque le mode accès est enclenché.
En vertu des 2 Go d’espace de stockage, le Kindle peut contenir jusqu’à 1500 livres. Le Kindle Store constitue l’incontournable carrefour : la boutique comporte un catalogue de 200 000 livres en anglais dont des best-sellers comme le dernier Dan Brown (The Lost Symbol).
Selon Amazon.com, plus d’un millier de détenteurs de droits alimentent le Kindle Store, avec des maisons d’édition américaines ou britanniques : Atlantic Books, Bloomsbury, Canongate, Faber et Faber, Hachette, Harlequin, HarperCollins, Lonely Planet, Penguin, Profile Books, Quercus, Simon & Schuster et Wiley.
Mais oubliez les éditeurs français. Ils sont frileux en l’état actuel, notamment en l’absence d’un accord global en bonne et dûe forme avec Amazon.
Outre l’édition, la presse s’invite sur le Kindle. Plus de 85 journaux et magazines américains et internationaux sont disponibles, dont deux titres français (Le Monde et Les Echos qui avait aussi lancé son propre lecteur en 2008).