La sortie en fanfare d’un système d’exploitation capable de faire tourner un ordinateur-tablette, ou Tablet PC ainsi que l’appelle Microsoft (voir édition du 7 novembre 2002), provoque des réactions contrastées, pour ne pas dire opposées. D’un côté, les adeptes qui perçoivent le Tablet PC comme l’outil capable de donner un nouveau souffle à l’industrie de l’informatique, de l’autre, les détracteurs qui n’y voient qu’une avancée mineure et ne croient pas à son adoption massive. Pourtant, derrière l’idée se cachent nombre d’applications en devenir (voir édition du 17 septembre 2002). Outre chez les commerciaux itinérants, le Tablet PC, en réelle alternative au bloc-notes et au stylo, semble pouvoir se tailler un bel avenir dans des secteurs aussi disparates que la restauration, la santé (à l’hôpital, par exemple) ou l’éducation (les amphithéâtres semblent un débouché tout trouvé). La description d’un de ces ordinateurs sur le site de CNN donne d’ailleurs un éclairage sur les possibilités d’une telle machine. Une machine chargée d’histoire et dont les origines ne sont pas aussi claires qu’il n’y paraît !Une idée de longue date
En fait, le concept du portable en mesure de reconnaître l’écriture de son utilisateur et de réaliser des communications sans fil avec d’autres ordinateurs remonte à 1968, aux travaux du scientifique Alan Kay et de son Dynabook. D’abord engagé sur le site de recherche de Xerox (le Palo Alto Research Center ou PARC) afin de poursuivre ses recherches dans le domaine, Kay fut ensuite recruté par Apple et John Sculley, PDG de la Pomme à l’époque, s’inspira de ses travaux pour réaliser en 1987 un livre blanc sur les utilisations à venir de l’ordinateur. Une thèse illustrée par une vidéo de quelques minutes montrait déjà les futurs services qu’allait rendre un nouvel outil, le Knowledge Navigator. Une sorte de cahier électronique multimédia, utilisant un écran plat de très haute résolution, supportant textes, couleurs, graphiques et animations numérisées, capable de restituer le son en haute fidélité, de reconnaître et de synthétiser la voix. Dans l’esprit de Sculley, le Knowledge Navigator pouvait être embarqué partout : dans les ordinateurs de bureau, les futurs assistants numériques (Sculley fut l’un des premiers à utiliser le terme de PDA) et même – l’homme voyait loin – dans des lignes de vêtements adaptées ! Le film, projeté lors d’une conférence de presse, connut d’ailleurs un certain succès : il fut repris par des documentaires, diffusé à l’université de Moscou et inspira quelques spots publicitaires…
Malgré cette renommée et même si certaines des technologies sur lesquelles les ingénieurs d’Apple travaillèrent entre 1987 et le début des années 90 furent intégrées à certains produits – au Newton notamment ou à l’actuel Inkwell – le Knowledge Navigator ne fut jamais commercialisé. Pourtant, sa mise sur le marché était prévue pour 2001 ! En lieu et place, c’est le résultat des travaux et des concepts de Microsoft qui font l’actualité. Drôle de coïncidence !
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