Le marché de la gestion électronique des documents reprend de la vigueur

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Selon l’Aproged, ce marché a généré 1,3 milliard d’euros en 2004, en hausse de 11% par rapport à l’année précédente.

Selon l’Aproged, la principale association des professionnels de la gestion électronique des documents (GED), ce marché a généré un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros en 2004, en croissance de 11% par rapport à l’année précédente (1). Après une stabilisation du secteur sur la période 2002-2003, les acteurs de ce vaste segment technologique (2) perçoivent un redémarrage et escomptent une croissance de 10% pour 2005.

Qui sont les acteurs spécifiques de la GED qui profitent de cette embellie ? Essentiellement les éditeurs et les distributeurs de solutions logicielles, qui représentent 24% du marché de la GED avec 305 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2004 (soit une progression de 12% par rapport à 2003).

Montée en puissance des tiers de confiance

Le poids des intégrateurs et des prestataires de services est également très important : ils détiennent respectivement 33% et 31% de parts de marché, avec des chiffres d’affaires respectifs de 440 millions et 400 millions d’euros. Autre tendance significative : le dynamisme des tiers de confiance, dont l’activité a progressé de 76% en 2004 pour atteindre 10 millions d’euros.

Du 4 au 6 octobre 2005, tous les professionnels du secteur se retrouvent au Forum de la GEIDE qui se tient au Cnit de Paris-La Défense.

(1) Cette étude a été réalisée avec la société IDP, éditrice du magazine Archimag consacré aux technologies de l’information. Elle couvre les domaines de la GED, mais aussi du workflow, de la LAD/RAD (Lecture automatique des documents), de l’OCR/ICR (reconnaissance des caractères) et de la gestion de contenus.

(2) L’Aproged regroupe les éditeurs, les constructeurs, les distributeurs, les intégrateurs, les sociétés de conseil, les tiers de confiance et les hébergeurs d’applications dédiées à la gestion électronique des documents.