Le marché des serveurs est allé bon train en 2011

Les apparences sont trompeuses. En dépit d’un dernier trimestre conclu sur la pente descendante, la faute à cette pénurie de disques durs consécutive aux inondations en Thaïlande, le marché des serveurs sort d’un exercice 2011 positif.

A en croire le dernier baromètre du cabinet Gartner, il s’en est livré 9 523 171 sur l’année, en hausse de 7% sur un an, pour un chiffre d’affaires à 52 793 288 638 dollars (+7,9%).

Des recettes essentiellement issues de la vente de dispositifs architecturés autour de processeurs x86, aux dépens des plates-formes UNIX RISC et Itanium.

Fruit d’une démocratisation des terminaux mobiles qui a mené à la multiplications des « méga data centers« , l’explosion des services (stockage cloud, virtualisation, solutions SaaS, etc.) n’a toutefois pas eu les répercussions escomptées en zone EMEA, rappelle Silicon.fr.

Côté fabricants, IBM reprend la tête des opérations en valeur, fort de 30,5% des parts du marché, à raison d’un chiffre d’affaires à 16,08 milliards de dollars, en croissance de 6,9% sur un an.

HP glisse au deuxième rang avec 15,32 milliards de dollars (29%) quand Dell poursuit son ascension, à quelque 7,7 milliards de dollars, soit +7,7% en rapport à 2010.

Situation quasi identique pour Oracle (Sun), 3,233 milliards de dollars, en progression de 4,4%, pour 6,1% de part de marché. Le japonais Fujitsu clôt le top 5, avec 2,528 milliards, en forte progression de 18,1%, et 4,8% de part.

La donne diffère en volume. HP a livré 29,5% des serveurs, soit 2,8 millions d’unités. Dell a procuré 23% du parc, alors qu’IBM s’est stabilisé à environ 12,2% de la masse.

Suivent le japonais Fujitsu (297 486 serveurs) et le chinois Lenovo (159 725 serveurs), auteurs d’une percée moins significative et talonnés par Cisco, qui pourrait sous peu s’inviter aux festivités.

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