Le marché français de la VoD fait très bonne figure

Les vidéos à la demande vont-elles faire barrage au téléchargement illégal ? En tout cas, selon le dernier baromètre établi par l’institut d’études GfK et le cabinet de conseil NPA, le marché français de la VoD payante (Video on Demand) sur la télévision ou sur l’ordinateur devrait peser 150 millions d’euros en 2010.

GfK et NPA notent déjà que le premier trimestre a été florissant pour le marché de la VoD, hors contenus pornographiques. Ainsi,  la consommation de vidéos de la demande a enregistré une progression de plus de 70% durant les trois premiers mois de 2010, par rapport à la même période en 2009.

Une estimation très encourageante, qui permet de compenser la baisse moyenne par titre enregistrée au cours de ces derniers mois.

En termes de chiffre d’affaires, le baromètre sur la VoD payante met en avant une augmentation de plus de 50% de celui-ci sur le premier trimestre.

En outre, une tendance forte se dégage : la télévision cannibalise 95% des transactions enregistrées sur le marché de la vidéo à la demande, au détriment des contenus obtenus depuis un ordinateur. Les consommateurs ont aussi tendance à privilégier le système de la location plutôt que l’acte d’achat.

Du côté des contenus plébiscités, les films représentent les trois-quarts des vidéos demandées, devant les fictions et les séries TV (5% du marché), les programmes jeunesse (2%) et les documentaires (1,5%).

Cette attraction des consommateurs français vers la VoD s’explique, certes par une baisse du prix moyen des contenus,  mais aussi par l’enrichissement des catalogues proposés. Selon l’indicateur VoD du cabinet de conseil NPA, le nombre de nouveautés cinéma disponibles chaque mois en VoD à l’ouverture de la fenêtre d’exploitation a augmenté de 81% en seulement deux ans.