Le Minefi croit aux nouvelles technologies
C’est autour du thème « L’année de l’économie numérique : quel rôle pour les pouvoirs publics ? » que s’est ouverte la conférence internationale de la mission pour l’économie numérique. C’est l’occasion de percevoir les premières intentions du gouvernement dans les NTIC…
Vient de s’ouvrir à Bercy, la conférence internationale de la mission pour l’économie numérique sur le thème : « l’année de l’économie numérique : quel rôle pour les pouvoirs publics ? ». Francis Mer, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie a rappelé que le gouvernement entendait « renforcer la confiance dans l’économie numérique et tout particulièrement dans le commerce en ligne qui enregistre un développement de plus de 25 % par an en France ». Selon le ministre, un projet de loi en ce sens devrait être présenté d’ici à la fin de l’année. Le texte devrait contribuer à améliorer l’information des consommateurs, les règles régissant la publicité en ligne et la sécurité des échanges électroniques.
« Mon objectif est de voir le nombre des abonnés à l’Internet haut débit atteindre 10 millions au moins dans les cinq prochaines années en France », a déclaré Francis Mer. Et d’ajouter que cet objectif ambitieux est tout à fait réalisable dès lors qu’il est partagé par tous les acteurs : gouvernement, autorité de régulation, opérateurs, industriels. Dans une interview accordée au magazine SVM du mois de novembre (en kiosque depuis le 24 octobre 2002), le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin estime que le forfait sur la base de 30 euros par mois pour le haut débit était un prix encore élevé, même s’il reconnaît et se félicite du progrès effectué. « Il serait souhaitable qu’une vigoureuse concurrence continue à faire baisser les prix », a-t-il notamment indiqué à nos confrères.
Bercy souhaite par ailleurs faciliter les démarches administratives des Français, notamment en développant largement les procédures de télédéclarations d’impôts. L’objectif est d’atteindre plus de 500 000 télédéclarations d’impôts sur le revenu en 2003, contre 120 000 en 2002 affirme le gouvernement.