Le monde virtuel Dofus au centre d’une contrefaçon bien réelle
La plate-forme de jeux s’appelait Arkani. C’était une contrefaçon du populaire MMORPG Dofus, édité par Ankama. La police a appréhendé les jeunes pirates présumés plutôt malins.
« Je voudrais télécharger arkanic par le site oficiel, mais ce dernier est introuvable! ».
Une simple recherche sur Google sur le nom de la contrefaçon du jeu Dofus montre l’ampleur des dégâts.
Cette contribution issue d’un forum d’un site média high-tech (datée du 16 juillet) arrive en bonne position sur la page de résultats du moteur.
Au grand dam de la société Ankama, éditrice du jeu en ligne massivement multi-joueurs (acronyme MMORPG en anglais) Dofus qui est très populaire : avec 30 millions d’inscrits.
Mais celle-ci vient de gagner des points. Selon l’AFP, deux adolescents de 15 ans ont été placés en garde à vue.
Ils étaient soupçonnés d’avoir monté une plate-forme de jeux « Dofus-Like » baptisée Arkanic et de l’avoir exploité pour en tirer profit : 80 000 euros en six mois.
Le tout enrichi d’une plate-forme de micro-paiements et d’une boutique de vente d’accessoires virtuels. Bluffant.
Les interpellations des jeunes fraudeurs présumés sont intervenues entre juin et août. Le premier vivait dans le Loiret, le second en région parisienne, précise Gizmodo.
C’est la police judiciaire de Lille qui prend en charge l’enquête.
Les jeunes pirates mis en cause pourraient être mis en examen pour contrefaçon en bande organisée et risquent une peine de prison de 5 ans et une amende de 500 000 euros.
Dans une enquête diffusée en avril 2009, ITespresso.fr a montré comment Ankama, la société éditrice de Dofus basée à Roubaix, fait régulièrement l’objet de tentatives de hameçonnage (phishing).