Le Motorola Fire n’a pas encore enflammé le marché des smartphones
Motorola confirme la disponibilité chez Orange de son smartphone Fire, terminal monobloc d’entrée de gamme muni d’un écran tactile et d’un clavier. L’autonomie affichée à 10 heures en communication en fait le compagnon idéal des mobinautes.
Motorola dotera bientôt d’une robe noire son Fire, un smartphone d’entrée disponible depuis peu chez Orange, uniquement en coloris blanc. A un écran tactile de 2,8 pouces s’associe un clavier AZERTY. La batterie à 1420 mAh sort du lot et confère à l’appareil une autonomie estimée à 10 heures en communication.
Des suites d’une scission avec la maison-mère, en janvier dernier, Motorola Mobility n’a goûté à l’indépendance que durant quelques mois, avant son rachat par Google.
Il est donc tout naturel de retrouver implémentée dans le Fire une version d’Android. Il s’agit de la mouture Gingerbread (2.3), certainement la mieux adaptée aux smartphones à l’heure actuelle.
Au chapitre logiciel, c’est forcément du déjà vu. Les plus sociaux d’entre tous sauront toutefois apprécier les quelques widgets de partage et de discussion instantanée disponibles en configuration d’usine.
Si le jeune public s’en accommodera à une forte majorité, il y a fort à parier que les professionnels ayant occasionnellement recours à leur téléphone mobile lui trouveront un rapport qualité-prix (279 euros sans forfait) indéniable.
En ce sens, Motorola met toutes les chances de son côté avec la fonctionnalité Moto Switch, qui opère un basculement entre deux profils personnalisables : l’un plutôt professionnel et l’autre, privé.
Ce que le Fire gagne en mobilité (110 grammes pour 11,6 centimètres sur 5,8 ; connexion 802.11n, 3G HSDPA à 7,2 Mbps, Bluetooth 2.1+EDR, GPS, tuner FM RDS), il le perd en finition. L’ensemble adopte en effet les allures bien connues des terminaux low cost.
Et techniquement parlant, ce n’est guère plus fameux. La dalle de 2,8 pouces se pare d’une technologie TFT (la base), pour un affichage en QVGA, à raison de 240 x 320 pixels.
Dépourvu d’un flash, l’unique capteur intégré ne vole pas haut, tout particulièrement en capture vidéo, un exercice limité à 20 images par secondes (25 étant la norme en PAL).
La restitution d’une ribambelle de formats audiovisuels (dont la prise en charge de l’AAC et du H.263) sauve quelque peu la mise, au même titre qu’une batterie à 1420 mAh, délivrant suffisamment d’énergie pour entretenir la conversation une dizaine d’heures de suite.