Le Nouvel iPad fait flamber le titre Apple en Bourse
L’arrivée de la nouvelle tablette tactile d’Apple ravit les investisseurs. Hier, l’action de la « Marque à la pomme » valait plus de 600 dollars. Depuis, l’ardeur est redescendue un peu. Mais le potentiel reste grand
Apple au firmament en Bourse. Pour la première fois, l’action de la célèbre firme high-tech de Cupertino a légèrement dépassé les 600 dollars jeudi à la Bourse de New York (cotation au NASDAQ).
Depuis, le titre est redescendu en dessous-de cette barre (585 dollars). Mais, globalement, sur un an, le titre a gagné 73% (252,35 dollars le 16 mars 2011).
Et le décès de Steve Jobs, co-fondateur d’Apple, survenu le 6 octobre 2011, n’a pas freiné l’ascension boursière.
Une banque d’affaires comme Morgan Stanley considère que le titre a encore du potentiel : le titre pourrait grimper à court terme (entre 720 dollars et 960 dollars en fonction des aléas de la conjoncture économique).
Après la présentation par le CEO Tim Cook du Nouvel iPad, le démarrage commercial (c’est aujourd’hui) ravit les investisseurs.
La nouvelle tablette sera disponible sur des marchés comme les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon, la France, l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni ou Hong Kong.
Une deuxième vague d’ouverture commerciale est attendue le 23 mars avec une vingtaine d’autres pays dans le monde.
Et on peut comprendre leur engouement au regard des perspectives, ne serait-ce qu’à court terme.
On évoquait déjà une rupture de stock au stade des pré-commandes. Et, selon les estimations de la banque d’affaires Piper Jaffray, plus de 10 millions de la nouvelle tablette d’Apple seront écoulées dans le monde au cours des trois mois à venir.
Au cours du premier trimestre de son nouvel exercice fiscal (correspondant à la période octobre – décembre 2011), Apple a vendu 15,43 millions de tablettes, + 111% par rapport à la période précédente (7,33 millions d’unités).
En affichant des résultats records, Apple est en mesure de se hisser au premier rang des capitalisations boursières au niveau d’un groupe pétrolier comme Exxon Mobil.