Le Pacte PME rapproche les entreprises innovantes des grands comptes

Importer le concept américain du Small Business Act en France puis en Europe. C’est l’objectif d’Oseo et du Comité Richelieu à travers la signature du Pacte PME qui est intervenue aujourd’hui sous la tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

En s’inspirant du modèle américain qui remonte aux années 50, le Pacte PME a pour objectif de renforcer l’accès des entreprises innovantes aux marchés publics et aux achats des grandes entreprises. Fortes de ces nouveaux débouchés, les PME peuvent augmenter leur chiffre d’affaires.

C’est une alliance tripartite qui est mise en place, composée de grands comptes (publics ou privés), du Comité Richelieu, une association dédiée à la la promotion des e-PME, et d’Oseo qui joue le rôle d’opérateur. Rappelons que cette dernière structure est issue du rapprochement de l’Anvar (Agence française de l’innovation), de la BDPME (Banque du développement des PME) et de l’ADPME (Agence des PME).

Objectif : un Pacte PME élargi à l’Europe

Le pacte PME, auquel toute PME française est éligible, comprend des dispositifs de mise en relation entre grands comptes et entreprises innovantes, des groupes de réflexion mixtes, des indicateurs et un rapport annuel. Selon ses instigateurs, ce dispositif permettrait de générer 100 milliards d’euros de commandes supplémentaires pour les PME innovantes européennes.

Parmi les grandes entreprises ou organismes publics signataires du pacte PME figurent Alstom, EDF, La Poste, Renault, la RATP, la SNCF mais aussi la Délégation générale à l’armement (DGA) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Dès le début de l’année prochaine, le Pacte PME devrait être élargi à l’Europe avec l’intégration de grands comptes d’autres pays de l’Union.