Le piratage des films dans les salles de cinéma plus sévèrement réprimé

La guerre contre les pirates s’intensifie outre-Atlantique alors que la Cour suprême est en train de trancher sur le sort des logiciels peer to peer. Le 28 avril 2005, le président Bush a signé The Family Entertainment and Copyright Act, une loi qui comprend un volet de sanction assez sévère à l’encontre des pirates et qui devrait prochainement être appliquée sur le territoire américain.

Concrètement, tout pirate pris en flagrant délit d’enregistrer discrètement sur un camescope tout ou partie d’un film lors d’une projection dans une salle de cinéma encourt une peine de prison de trois ans avec une amende. Le fait de mettre à la disposition des internautes les fichiers vidéo incluant les toutes nouvelles productions des studios d’Hollywood sur des réseaux P2P peut également être réprimé dans le même sens.

Logiquement, la prochaine promulgation de ce texte au niveau fédéral a réjoui la Motion Picture Association of America (MPAA). « Plus de 90% des copies illégales de films sont volées par des individus qui se rendent au cinéma pour enregistrer eux-même les films avec des camescopes et d’autres appareils d’enregistrement », a indiqué Dan Glickman, président du groupement qui fédère les principaux groupes de production cinématographique.

Prochainement, un test grandeur nature va permettre de déterminer si oui ou non le message est entendu. Le 18 mai 2005, c’est la sortie mondiale de Star wars : episode III – Revenge of the Sith, la dernière partie de la célèbre saga de science-fiction de George Lucas.