Le pirate français de Twitter écope d’une peine de prison avec sursis
Pour s’être introduit dans le système d’administration de Twitter, « Hacker-Croll » est condamné à cinq mois de prison avec sursis. Une décision de justice relativement clémente.
« Hacker-Croll » s’en sort plutôt bien dans l’affaire Twitter.
L’an dernier, le « pirate auvergnat » (François Cousteix de son vrai nom) s’était introduit dans le système de Twitter en découvrant assez facilement des mots de passe des comptes e-mail d’administration de la société.
Mais « Hacker-Croll » assure n’avoir rien détruit au nom de son « éthique ».
Jeudi 24 juin, le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a été condamné à cinq mois de prison avec sursis.
La peine est plus sévère par rapport aux réquisitions du parquet : deux mois de prison avec sursis et une amende de 1000 euros.
Mais, avec le chef d’accusation « d’intrusion dans un système de données », il risquait bien pire (jusqu’à deux ans de prison ferme.
Selon l’AFP, le jeune prévenu ne fera pas appel.
En coopération avec le FBI, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) avait mené l’enquête et retrouvé sa trace en Auvergne en mars 2010.
Dans une interview accordée à Zataz en avril 2009, « Hacker-Croll » précisait qu’une fois dans l’administration, il avait fait « quelques captures écrans ».
Peut-être même un peu plus puisque TechCrunch avait diffusé des documents confidentiels sur les projets de Twitter par le biais des éléments transmis par ce même pirate.
« J’ai été rapidement découvert. Près de 15 minutes plus tard, le staff de Twitter a remarqué une activité anormale et ils ont désactivé l’administration », racontait à l’époque le pirate.