La cour de district de l’Utah, qui jugera le différend opposant SCO Group à IBM, a repoussé à la demande de SCO la date d’ouverture du procès – initialement fixée au 1er mai 2005 – au 1er novembre 2005. En revanche, le juge chargé de cette affaire n’a pas accédé aux autres demandes de l’éditeur, comme celle de traiter dans le cadre d’un procès séparé la contre-attaque d’IBM qui, en réponse aux accusations de SCO, l’a accusé à son tour de violation de brevets ; et concernant l’action intentée par SCO contre Novell, lequel conteste à SCO la détention des droits d’auteurs sur Unix (voir édition du 13 février 2004), le même juge n’a pas accepté non plus de confier à une cour fédérale le soin de traiter ce dossier comme le demandait SCO. Le pourfendeur de Linux a donc gagné sur au moins un point, le report du procès contre IBM. Pourtant, le temps ne joue pas en sa faveur car l’éditeur doit faire face à une dégradation accélérée de sa situation financière.
SCO en manque de trésorerie
Lors du trimestre clos fin avril, il affiche en effet une perte de 15 millions de dollars, dont 4,4 millions sont imputables à ses frais de justice. Son chiffre d’affaires a en outre plongé à 10,1 millions de dollars, contre 21,4 millions il y a un an. La raison en est que les ventes de licences du noyau Unix System V, une de ses principales ressources, se sont effondrées à 11 000 dollars contre 8,3 millions de dollars un an plutôt. Autre problème : l’un de ses bailleurs de fonds, le fonds d’investissement Baystar, s’est retiré du capital de l’éditeur le 7 juin, ce qui devrait conduire SCO à débourser 40 millions de dollars pour racheter les actions détenues par Baystar, alors qu’il ne lui reste plus que 48 millions de dollars de trésorerie. Faute d’un nouvel investisseur, la bataille juridique de SCO paraît bien compromise. Sans compter que l’éditeur a d’autres procès en cours, comme ceux qui l’opposent à deux utilisateurs de Linux, AutoZone (voir édition du 28 avril 2004) et DaimlerChrysler (voir édition du 4 mars 2004), ainsi qu’au distributeur Linux Red Hat. Enfin, plus récemment, SCO a menacé un de ses principaux clients, Sun Microsystems, de poursuites judiciaires si ce dernier ouvre le code source de son Unix, Solaris, comme il a déclaré en avoir l’intention (voir édition du 10 juin 2004).
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