Le programme Nano 2012 de STMicroelectronics officiellement lancé
STMicroelectronics compte investir 2,3 milliards d’euros dans la R&D orientée nanotechnologies avec des partenaires comme IBM ou CEA-Leti.
Le gouvernement suit avec intérêt les développements dans les nanotechnologies, en particulier le programme Nano2012, qui a déjà été initié par STMicroelectronics et qui vient d’être officialisé.
Vendredi 17 juillet, Christine Lagarde¸ ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, s’est rendu sur le site de Crolles, près de Grenoble (Isère) du fabricant franco-italien de semi-conducteurs. Rappelons que l’Etat détient encore une participation de 13,75% du capital de STMicroelectronics.
Le groupe high-tech prévoit d’investir 2,3 milliards d’euros dans les nanotechnologies d’ici 2012, en partenariat avec IBM mais aussi le laboratoire CEA-LETI (électronique et technologies de l’information), l’Inria ou le CNRS. La contribution de l’Etat et des collectivités locales s’élèvent à 457 millions d’euros.
Pour la période 2008-2012, Nano2012 va s’échelonner dans la période 2008-2012 et remplace le programme Crolles II (1,5 milliard d’euros investis en R&D entre 2002 et 2007).
Dans ce nouveau cycle, un intérêt particulier sera porté sur Catrene, un sous-programme dédié aux technologies avancées de fabrication de composants électroniques à faible consommation (Complementary Metal Oxide Semi-conductor ou CMOS en anglais) que l’on retrouve dans des appareils comme les terminaux mobiles ou les PC. Les acteurs alliés à ce projet visent le 22 nm (contre 32 actuellement) voire au-delà.
Selon une convention signée avec le gouvernement en avril, le programme Nano 2012 devrait permettre la création de de 650 emplois directs en R&D. L’AFP précise que, parallèlement, STMicroelectronics derait supprimer 4500 postes dans le monde cette année.